Il heurte deux fois son fils avec sa voiture et prend la fuite
Conflit père-fils pour une banale histoire de meuble SAINT-HYACINTHE | Un père de famille aurait foncé à deux reprises sur son fils avec sa voiture parce qu’il était fâché que celui-ci démonte un meuble dans leur logement.
Raphaël Voghel, 23 ans, mentionne qu’il était en train de démonter un meuble qui était brisé dans l’appartement qu’il partage avec son père sur la rue Bibeau, au centre-ville de Saint-hyacinthe, lorsque ce dernier a pété les plombs.
L’homme aurait heurté à deux reprises son fils avec sa voiture alors que celui-ci tentait de s’enfuir à vélo. Le suspect a ensuite fui la scène à bord de son véhicule.
AVEC SON « 12 »
«Juste avant de me heurter, il m’a menacé et il m’a dit qu’il irait chercher son “12”», a raconté M. Voghel, quelques minutes après sa sortie de l’hôpital.
«On s’est chicané le matin et il a voulu me sauter dans la face», a expliqué Raphaël.
Le père de famille, un homme à la fin de la quarantaine, devrait être accusé ce matin au palais de justice de Saint- Hyacinthe.
Le jeune homme, lui, a été transporté au Centre hospitalier Honoré-mercier pour faire traiter ses blessures. Il a finalement obtenu son congé en fin de journée hier.
«J’ai mal partout», a mentionné le jeune homme.
L’accusé a été arrêté rapidement par les policiers à la suite d’une opération de ratissage dans la ville.
«Il a été localisé dans l’heure suivante. Il était seul à bord [de son véhicule] et il est rencontré par les enquêteurs», a indiqué Ingrid Asselin, porte-parole de la Sûreté du Québec.
La victime ne souhaite pas que son père se retrouve en prison.
«J’ai juste demandé qu’il se fasse interner dans une thérapie, il ne mérite pas d’aller en prison, mais il mérite d’aller en thérapie.»
ENQUÊTE
Hier, de nombreux enquêteurs et reconstitutionnistes ont passé au peigne fin la scène de la collision.
Un vaste quadrilatère a été fermé jusqu’en fin de journée durant le travail des policiers.
Selon la Sûreté du Québec, il est trop tôt pour dire quelles accusations seront portées contre l’homme.