Nouvelle compagnie de vols au rabais au Canada
New Leaf espère bientôt desservir Québec et Montréal
Le transporteur au rabais New Leaf vole depuis lundi entre 11 villes canadiennes souvent moins bien servies par les Air Canada et Westjet de ce monde et pourrait très bientôt ajouter Montréal et Québec à sa liste.
New Leaf tentera d’éviter les erreurs qui ont mené Jetsgo à la faillite en 2005, explique le PDG de l’entreprise de Winnipeg, Jim Young. «Leur principale erreur» a été de cibler les mêmes marchés. Il y a eu guerre de prix et ils se sont fait manger tout rond. «Notre approche, poursuit M. Young, est de desservir des villes plus petites qui n’ont pas beaucoup de services aériens.»
RIEN AU QUÉBEC
Par exemple, New Leaf évite Calgary et préfère Hamilton à Toronto parce que les frais y sont moins élevés.
New Leaf ne dessert pour l’instant aucune ville québécoise. «On fait juste commencer», répond M. Young, Québec et Montréal font partie des plans et des discussions sont en cours.
Montréal est bien servie puisqu’il s’agit d’une plaque tournante pour Air Canada. Par contre, New Leaf s’intéresse à l’aéroport de Saint-hubert.
À Québec, les frais d’aéroport particulièrement élevés ont agi comme un frein. «On a regardé les coûts à Québec pour une liaison Hamilton-québec dès notre lancement, mais quand on a fait les calculs, on a décidé d’attendre», explique M. Young. La compagnie aimerait aussi offrir la liaison Québec-winnipeg, en plus de relier la capitale avec des destinations soleil. À l’aéroport Jean-lesage, le porte-parole Mathieu Claise affirme qu’il n’y a pas eu de discussions avec New Leaf.
La nouvelle compagnie annoncera le mois prochain de nouvelles liaisons vers le Sud qui seront offertes dès cet hiver. Pour l’instant, New Leaf dessert 11 aéroports canadiens à raison d’un ou deux vols par semaine.
PAS DE BRETZELS
Son modèle est celui des autres transporteurs dits «ultra low cost», comme Ryanair, Allegiant et Spirit. Par exemple, c’est 200 $ pour Hamilton-halifax, tous frais et taxes compris. Par contre, M. Young ne le cache pas, ce tarif de base donne droit à «un siège et une ceinture», mais pour le reste, il faudra payer, y compris pour le petit sac de bretzels. Embarquer une valise dans la cabine coûte 31,50 $. Les réservations de sièges, les boissons et la nourriture sont aussi en sus.
Coïncidence ou pas, Westjet a annoncé lundi une série de nouveaux vols, mais peu touchent le Québec.