« Aucune troupe de danse n’a déjà franchi cette étape »
La troupe Flip se prépare pour le premier direct d’america’s Got Talent, mardi prochain
Les filles de la troupe Flip, de l’école de danse lévisienne District.mao, sont à Los Angeles depuis lundi pour se préparer pour le premier direct d’america’s Got Talent, mardi prochain, devant quelque 12 millions de téléspectateurs. Si elles réussissent, elles se rendront aux demi-finales.
La troupe a rejoint le top 36 de l’émission et le premier direct, diffusé mardi soir à NBC, présentera les quarts de finale. Le grand prix de la compétition de talent est d’un million de dollars.
Depuis quelques années, aucune troupe de danse n’a réussi à passer cette étape. Mais la chorégraphe Marie-odile Haince-lebel demeure confiante. Pourquoi ne pourraient-elles pas être l’exception qui confirme la règle?
«Il faut vraiment aller chercher le public américain, ce qui est plus difficile au niveau de la danse, a-t-elle confié. En étant canadienne, on n’a pas non plus de fan base aux États-unis.»
Marie-odile Haince-lebel confie que les filles tenteront de séduire le public et les juges avec un tout nouveau numéro, «plus concept, tout en gardant leur signature», avec de nouveaux costumes également.
La troupe de danse Youngster, aussi de l’école District.mao, a eu moins de chance que ses comparses, puisqu’elle n’a pas été retenue pour les quarts de finale.
DIX JOURS DE PRÉPARATION
La troupe passe présentement dix jours en Californie, où les filles de Flip, âgées de 14 à 17 ans, se produiront au prestigieux Dolby Theater, devant les juges Howie Mandel, Mel B., Heidi Klum et Simon Cowell.
«On a des entraînements tous les jours. On filme aussi beaucoup de choses. Le numéro se construit ici, avec le concept et les costumes. C’est une grosse semaine de production.»
La production d’america’s Got Talent tourne entre autres un segment où on verra les filles sur la plage de Venice Beach. «Elles vivent un rêve, dit-elle au sujet de celles qui ont été championnes du monde en 2013 et qui se sont également produites en France. Ça fait huit ans qu’elles travaillent ensemble.»
Marie-odile Haince-lebel et sa collègue Caroline Lemieux se trouvent en Californie en tant que chorégraphes. L’an dernier, elle vivait la même chose, mais sur scène, avec la troupe DM Nation.
«On a un oeil extérieur. C’est très différent. On vivait un rêve en tant que danseurs l’an dernier, mais là, c’est quand même le fun d’être de ce côté. [...] Et c’est une tout aussi belle tribune d’être là en tant que chorégraphe.»