Garder un bon souvenir
Je me souviens de mon niveau d’excitation à l’approche des Jeux olympiques de Londres. Cette fois, le contexte est différent pour moi parce que je sais un peu plus à quoi m’attendre.
Par contre, il y a une chose de comparable. J’avais su bien profiter de mon expérience olympique quand ma compétition avait été terminée à Londres et j’ai l’intention d’en faire autant à Rio.
J’ai connu Rio lors des championnats mondiaux de judo en 2013, mais je n’avais pas eu le temps d’explorer la ville. Du peu que j’ai vu, il y a une atmosphère que j’ai bien aimée. C’est l’amérique du Sud avec beaucoup de monde et beaucoup d’action. Comme dans toute grande ville dans le monde, c’est une ville qui ne dort jamais et il s’y passe toujours quelque chose.
Je veux garder le meilleur souvenir. Après tout, les Jeux représentent notre plus gros événement. C’est notre coupe Stanley. C’est notre Super Bowl. On ne peut pas penser rater les Jeux olympiques. C’est la première raison pour laquelle on se fait mal à l’entraînement tous les jours.
AVEC MA FAMILLE
J’aurai la chance d’avoir ma copine, mes parents et mes trois soeurs avec moi. Je ne les verrai pas avant ma compétition, le mardi 9 août, mais on a prévu se retrouver par la suite.
Il était important pour moi de savoir qu’ils seront tous là pour mes deuxièmes Jeux. Que ça aille bien ou non, je veux vivre ça en famille. Mes proches me soutiennent depuis plusieurs années, autant dans les bons que dans les mauvais moments. Je suis très près d’eux et leur soutien me fait du bien dans toutes les occasions.
ENSUITE, LES VACANCES
Dès le lendemain de la cérémonie de clôture, je rentre à la maison. Dans les semaines suivantes, je ne fais aucun entraînement. Je ne sais pas jusqu’à quand, mais c’est sûr que durant tout le mois de septembre, je ne ferai absolument rien du tout. Je vais profiter de la vie, m’amuser, manger et prendre du poids!
Avec ma copine, on est en train de regarder pour aller à Hawaii. Réserver des vacances de mon plein gré, je pense que je n’ai jamais fait ça. J’ai hâte de le faire. Mentalement et physiquement, la carrière de judo devient très exigeante, surtout que ça fait plusieurs années que je vis sur le circuit mondial.
Je pense n’avoir jamais paqueté une valise sans glisser un judogi à l’intérieur! C’est quelque chose dont je ne me souviens pas d’avoir fait, sinon avant de partir en vacances avec mes parents quand j’étais tout petit.
PLANIFIER JUSQU’EN 2020
Le temps sera venu de me changer les idées pour sortir du judo. Je prévois suivre plus de cours à l’université. Même si je n’ai jamais arrêté, je vais augmenter le rythme après avoir suivi un seul cours durant la dernière session afin de me concentrer sur ma préparation pour les Jeux.
Ensuite, mon entraîneur Nicolas Gill et moi allons nous asseoir pour bien planifier les quatre prochaines années jusqu’aux Jeux de Tokyo.
Mais pour l’instant, c’est Rio.