Des ados pour accompagner Martel-bahoeli

Éric Martel-bahoeli sera accompagné de cinq ou six adolescents de Québec lorsqu’il fera son entrée sur le ring, demain soir.

Le boxeur de Québec, qui est également intervenant social en centre jeunesse et entraîneur de boxe à l’école secondaire Vanier, a obtenu la permission pour que quelques-uns des jeunes boxeurs à qui il enseigne marchent à ses côtés vers le ring, demain.

«Ça, pour moi, ça n’a pas de prix. Je leur fais vivre une expérience et ça va peut-être attirer d’autres jeunes à faire ça. Malheureuse- ment, l’un d’eux est au centre jeunesse et n’a pas le droit de sortir, il va devoir regarder ça à la télé. Je sais que ça va lui faire de quoi, mais les autres vont vivre un moment privilégié et je suis content de pouvoir leur faire vivre ça», a-til mentionné.

UNE MÈRE FIÈRE

L’un d’eux, Prince Mukamba, a remporté son premier combat amateur en mai dernier.

«Ça amène d’autres jeunes à se lancer dans la boxe et ça leur donne une reconnaissance qu’ils n’auraient peut-être pas autrement, car les parents n’ont pas les moyens d’acheter un équipement de hockey, par exemple.»

Céline Martel, la mère d’éric, était une spectatrice attentive lors du point de presse, hier.

D’ailleurs, elle est de chaque combat local de son fils. N’allez toutefois pas croire qu’elle est heureuse de voir son fils recevoir des coups dans le ring!

«Je trouve ça très difficile. Je suis toujours là pour être avec lui, mais, à chaque combat, c’est aussi difficile!» a-t-elle lancé en riant.

Mme Martel se dit d’ailleurs fière de ce qu’accomplit son fils avec les jeunes de Québec.