Le monastère des Augustines en censé par National geographic
Le magazine l’a nommé meilleur lieu touristique de ressourcement du monde
Oubliez les rituels incas du Pérou, les eaux thermales de Bath, en Angleterre, ou la zénitude du désert marocain. Pour se ressourcer, le meilleur endroit du monde est situé entre les murs du Vieux-québec.
À peine vient-il d’ouvrir que le monastère des Augustines récolte les honneurs. Dans son édition Traveler d’ aoûtseptembre, le prestigieux magazine National Geographic lui décerne la palme de la meilleure expérience touristique de ressourcement du monde, parmi 11 destinations.
«Le monastère offre la sérénité d’un couvent, mais avec la possibilité d’ajou- ter du yoga ou du scrapbooking », écrit le National Geographic, qui vante la restauration du monastère « cool ». «Les soeurs augustines, pionnières des soins de santé, ont fondé là au 17e siècle le premier hôpital en Amérique du Nord en dehors du Mexique», souligne le magazine.
UN HONNEUR
Le monastère s’est taillé la première place devant un rituel inca près de Machu Picchu, les eaux thermales curatives de la cité de Bath, reconnues au patrimoine mondial de L’UNESCO, et les bains de sable régénérateurs dans le désert du Sahara, au Maroc.
«C’est très encourageant. C’est tout un honneur pour nous», lance spontanément Caroline Maheu, responsable des communications au monastère.
Cela survient pratiquement un an, jour pour jour, après l’ouverture au public. La volonté du monastère de s’implanter mondialement comme un incontournable dans les séjours en santé holistique se concrétise, dit-elle.
Le monastère permet l’hébergement dans une soixantaine de chambrettes, anciennes cellules des Augustines. La moitié d’entre elles conserve le cachet d’époque.
Les autres ont une allure plus moderne, mais avec le même souci de modestie propre à la communauté religieuse.
Le tout est sous la gouverne d’un organisme à but non lucratif, et les surplus accumulés sont entièrement redistribués à la mission sociale qui offre du répit aux proches de malades et aux aidants naturels.