Le Journal de Quebec

Un 28 juillet mémorable pour Dennis Martinez

Il y a 25 ans, le lanceur des Expos réalisait un match parfait

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AGENCE QMI | Il y a 25 ans, le 28 juillet 1991, le lanceur des Expos de Montréal Dennis Martinez réussissai­t un match parfait.

Alors âgé de 36 ans, Martinez avait retiré dans l’ordre les 27 frappeurs des Dodgers de Los Angeles qui avaient défilé devant lui ce jour-là au Dodger Stadium.

Ce fut le seul match parfait de l’histoire des Expos, la quatrième partie sans point ni coup sûr de la concession et le 13e match parfait de l’histoire du baseball majeur.

La neuvième manche fut certes la plus stressante de la carrière d’el Presidente. Le premier frappeur, Mike Scioscia, a cogné un ballon au champ gauche que le voltigeur Ivan Calderon a eu de la difficulté à attraper. Ensuite, Stan Javier s’est retrouvé dans le rectangle des frappeurs et a porté le compte à deux balles et deux prises. Cependant, le joueur des Dodgers est retourné dans l’abri avec son bâton sur l’épaule après avoir fendu l’air sur une balle à effet.

Le dernier obstacle à se dresser devant Martinez était Chris Gwynn. Avec un compte d’une balle et deux prises, il a cogné un ballon profondéme­nt au champ centre, en direction de Marquis Grissom. Ce dernier a effectué l’attrapé, permettant à ses coéquipier­s d’envahir la butte où se trouvait le lanceur des Expos.

UNE SAISON À OUBLIER

Cette performanc­e exceptionn­elle du droitier originaire du Nicaragua avait mis un baume sur une saison misérable à tous les points de vue pour les Expos. Montréal avait terminé au dernier rang de la section Est de la Ligue nationale cette année-là, avec une fiche de 71-90. La formation avait également congédié au mois de juin le gérant Buck Rodgers au profit de Tom Runnells, mais la situation ne s’était pas améliorée.

Toutefois, ces innombrabl­es ennuis n’avaient pas empêché Martinez de déployer toute son étoffe, puisqu’il avait dominé l’équipe avec 14 victoires cette année-là. Preuve de son endurance exemplaire, il avait conservé une moyenne de points mérités de 2,39 en 222 manches au monticule, la meilleure de la Ligue nationale, en plus de dominer le circuit avec cinq blanchissa­ges et neuf parties complètes.

UN LONG PARCOURS QUI CONTINUE

En 23 saisons dans le baseball majeur, Martinez a conservé une fiche de 245-193 et une moyenne de points mérités de 3,70.

À Montréal, son dossier fut de 10072 et sa moyenne de 3,06. Parmi tous les artilleurs n’ayant jamais réalisé une année de 20 victoires, il est celui qui revendique le plus de gains en carrière. Maintenant âgé de 56 ans, «El Presidente» agit comme entraîneur des lanceurs pour l’équipe des Cardinals de St. Louis dans la Florida State League. Précédemme­nt, il avait occupé un poste d’instructeu­r avec les Orioles durant le camp d’entraîneme­nt en 2005 et 2006.

 ?? PHOTO D'ARCHIVES ?? Les coéquipier­s de Dennis Martinez avaient envahi la butte pour féliciter leur lanceur qui venait de réaliser un match parfait.
PHOTO D'ARCHIVES Les coéquipier­s de Dennis Martinez avaient envahi la butte pour féliciter leur lanceur qui venait de réaliser un match parfait.

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