Les problèmes de l’horloge du Jura causés par le soleil ?
La Ville a attribué un contrat de 6200 $ pour en savoir plus
La Ville de Québec a attribué, cet été, un contrat de 6200 $ à ABCP Architecture pour vérifier si les rayons de soleil sont responsables des ennuis techniques de l’horloge du Jura.
La firme d’architecture a donc réalisé une «étude et analyse d’ensoleillement pour l’horloge du Jura» installée dans les jardins de l’hôtel de ville depuis deux ans.
Le but de l’exercice était d’examiner une éventualité émise il y a un an par le responsable technique du mouvement de l’horloge, Salvatore Arbona. «Les méfaits de la lumière sur l’horloge, c’est ce qu’ils sont en train de voir, les horlogers. Est-ce que, après une année, il y a des détériorations dues à la lumière?» s’interrogeait l’expert suisse.
François Moreau, président D’ABCP, a expliqué au Journal que le mandat de sa firme consistait à proposer à la Ville des scénarios pour limiter l’exposition de certaines pièces de l’horloge aux rayons de soleil. Une fois ces solutions mises en place, la municipalité saura si l’hypothèse de départ était ou non la bonne.
«On a proposé à la Ville trois scénarios dis- tincts pour installer des éléments d’occultation des rayons de soleil. Ça peut être des toits, des pellicules ou des mécanismes de bris de soleil», a soutenu M. Moreau. Le scénario que choisira la municipalité coûterait «quelques milliers de dollars», a-t-il ajouté.
À la Ville, nos questions sur le contrat accordé à ABCP sont demeurées sans réponses depuis mardi dernier. Il nous a donc été impossible de savoir si les milliers de dollars supplémentaires seraient à la charge des contribuables ou bien de l’horloger suisse.
PAS LA FAUTE DE L’HIVER
Chose certaine, les rigueurs de l’hiver québécois ne semblent pas être responsables des déboires de l’horloge, a soutenu François Moreau. La température à l’intérieur de l’immense boîte de verre tourne autour de 21 °C, comme prévu, et ne dépasse jamais les 23 °C.
L’horloge du Jura a connu des ennuis techniques qui ont défrayé la chronique. Deux semaines après son inauguration, un décalage de près de deux minutes, entre les deux faces de l’imposante machine, a été constaté. L’automne dernier, l’horloge a été sciemment arrêtée pendant quelques semaines pour que les spécialistes effectuent des réparations.