Il a hâte de changer le monde
«Un jour, je vais changer le monde. Je ne sais pas encore de quelle façon», dit Christian GagnéPageau.
Insuffler un certain fair-play entre compétiteurs, stimuler l’autonomie de ses employés, voilà quelques valeurs qu’il défend en tant que patron.
SALAIRE MODESTE
Avec le salaire annuel de 20 000 $ qu’il arrive à se verser, il ne roule pas encore sur l’or, mais il est convaincu que la fortune sera un jour au rendez-vous.
«Quand je vais avoir trop d’argent, j’ai tellement hâte d’en redonner!» Il a d’ailleurs déjà commencé à créer des liens avec des organismes de la région pour leur redonner des équipements de buanderie «retapés», donc fonctionnels, mais qui ne peuvent plus avoir un usage commercial.
JOURNÉE DE RÊVE
Il a aussi récemment fait un don de 500 $ à un programme qui permet à un enfant de «vivre une journée de rêve», dont il avait lui-même bénéficié, raconte-t-il.
Il était en 6e année du primaire et sa classe participait à un concours organisé par le Laser de Saint-hyacinthe, une équipe de la Ligue de hockey junior majeur. Les élèves devaient écrire un texte sur leur joueur préféré et ils couraient la chance d’être emmenés au restaurant.
Il se souvient que les autres élèves avaient tous choisi le plus beau joueur. Rusé, le jeune Christian a plutôt misé sur le moins beau. «Je m’étais hyper forcé. J’ai eu une note de 24/25», un résultat qu’il n’avait pas l’habitude d’obtenir. Et bien sûr, il a gagné le concours.