La structure d’équipe Canada
Les entraîneurs n’insistent jamais assez sur la structure d’une équipe.
Mike Babcock a été le premier à le reconnaître au début de la compétition. Et il a réussi à bâtir une structure parce qu’il mise sur 14 joueurs qui l’accompagnaient à Sotchi.
John Tortorella n’a jamais réussi à bâtir une structure avec l’équipe américaine, passant plus de temps à créer la controverse avec le drapeau américain ou en accusant Max Pacioretty de ne pas jouer à la hauteur de son talent ou encore en démontrant très peu de jugement dans la sélection des patineurs.
Les résultats sont éloquents.
PRÊCHER PAR L’EXEMPLE
Mais, si les entraîneurs insistent sur la structure de leur équipe, ils doivent aussi prêcher par l’exemple. Ils sont de plus en plus d’entraîneurs à graviter dans l’environnement d’une équipe. Eux aussi doivent créer leur propre structure.
Samedi soir, alors que le Canada menait 5 à 2 avec 80 secondes à faire, les pilotes de l’équipe du Canada auraient pu avoir un beau sourire mais ils ont plutôt préféré réunir les joueurs pour discuter de la stratégie à déployer avec une mise en jeu dans leur territoire.
Prêcher par l’exemple, dit-on.
DE QUOI S’INQUIÉTER ?
Quelle horrible soirée pour Alexei Emelin et Andrei Markov.
Une fiche de moins trois contre les patineurs canadiens. Emelin a multiplié les erreurs pendant tout le match, ouf, de quoi faire grimacer Marc Bergevin.
S’agit-il des premières indications qu’un changement à la ligne bleue chez le Canadien s’impose rapidement? Bon, on va reconnaître qu’emelin et Markov ne rencontreront pas des équipes aussi redoutables qu’équipe Canada pendant la saison régulière… mais tout de même.
Si Mikail Sergachev montre des signes encourageants, s’il a l’étoffe pour faire le saut dans la Ligue nationale sans passer par les ligues mineures, qu’on lui fournisse l’opportunité ou encore qu’on regarde ailleurs.
Un défenseur comme Cam Fowler est sur le marché…