Mitchell salue la robustesse
L’attaquant québécois croit que le Canadien sera une équipe plus difficile à affronter cette saison
Le mot «robustesse» vient rapidement aux lèvres de Torrey Mitchell quand il est question d’identifier les plus grandes lacunes du Canadien l’an dernier.
L’attaquant de Greenfield Park se réjouit donc du travail qu’a fait son directeur général Marc Bergevin au cours de l’été. Avec comme coéquipiers Shea Weber et Andrew Shaw, Mitchell croit que le Canadien forme une équipe qui sera beaucoup plus dure à affronter cette année.
«On avait beaucoup de pièces en place l’an dernier, a illustré le Québécois, mais la robustesse était peut-être ce qui nous manquait le plus. On s’est occupé de ça durant l’été.»
BOUTON reset
Et Mitchell est bien conscient que Weber et Shaw savent faire bien autre chose que distribuer des mises en échec. Leur apport précieux dans le vestiaire, maintes fois vanté depuis leur acquisition, permet aux joueurs du Canadien d’aborder la nouvelle saison avec optimisme.
«Les nouveaux joueurs vont occuper des places très importantes dans l’équipe, a-t-il relevé. Pour nous, c’est positif.»
Mitchell s’étonne d’ailleurs de voir que le Canadien affiche un profil aussi différent cette année, même si les changements n’ont pas été si nombreux.
«On dirait qu’on a appuyé sur le bouton reset, a-t-il dit. Je pense que tout le monde est excité d’être ici et excité pour la saison. On est sûrs de connaître une bonne année. Mais bien sûr, on verra...»
LUTTES À PRÉVOIR
Avant de penser au match du 13 octobre à Buffalo et plus loin encore, Mitchell a un important camp d’entraînement devant lui.
L’an dernier, l’habitué des deux derniers trios n’a pas connu une mauvaise saison dans les circonstances que l’on connaît, amassant 19 points en 71 rencontres. Il avait d’ailleurs eu un début de campagne impressionnant, avec ses cinq buts en octobre.
Mais on l’a écrit à plusieurs reprises au cours des dernières semaines, rien n’est coulé dans le béton au sein des troisième et quatrième trios. Des luttes sont à prévoir entre les jeunes qui poussent et les vétérans acquis au cours des dernières saisons.
Du lot, il y a Mitchell. À 31 ans, l’ancien des Sharks, du Wild et des Sabres n’en est pas à son premier camp d’entraînement. Il est au fait de la situation, mais comme le veut le cliché, il se concentre sur ce qu’il peut contrôler: son propre travail.
«Je pense que j’ai ma place au sein de l’équipe», a assuré Mitchell.
«Oui, il y a beaucoup de compétition, mais quand j’arrive à l’aréna, je pense juste à faire ma job, a-t-il poursuivi. Je ne pense pas aux autres joueurs.»
LES VÉTÉRANS DE RETOUR
D’ailleurs, Mitchell note que tous les joueurs sont bien concentrés depuis le début du camp. Le mot «intensité» a été plusieurs fois utilisé pour décrire les matchs intra-équipe au cours des derniers jours.
Le retour prochain de certains vétérans qui ont disputé la Coupe du monde, dont Max Pacioretty et Tomas Plekanec à compter de demain, n’aura selon lui pas d’impact sur le déroulement du camp d’entraînement.
«Je pense que lors des premières journées du camp, tout le monde arrive avec une bonne attitude, a-t-il mentionné. Même les plus jeunes, je ne crois pas qu’ils pensent aux autres joueurs. Ils pensent juste à faire leur job.»
Parole du vétéran Mitchell, c’est là la meilleure façon d’avoir sa place dans la formation le 13 octobre prochain.