Le Journal de Quebec

Il admet s’être parjuré lors de son procès

Coupable de crimes sexuels en 2015

- KATHLEEN FRENETTE

Un jeune homme reconnu coupable de voies de fait, d’intrusion de nuit et d’action indécente à la fin du mois d’août a admis hier s’être parjuré lors de son procès et avoir entravé le cours de la justice.

En août 2015, Steven Verreault avait été surpris par un voisin, culottes baissées, pendant qu’il était accroupi à une fenêtre du sous-sol d’un immeuble à logements de la rue Nicolas-pinel, à Sainte-foy, en train de se masturber.

Niant d’abord les gestes qui lui étaient reprochés, Verreault avait choisi de subir un procès dans lequel il avait donné une version de l’histoire qui laissait planer quelques doutes.

TÉMOIN IMAGINAIRE

«Lors de l’audition du procès, l’accusé a fourni certains renseignem­ents et, après vérificati­on, les policiers se sont aperçus que la personne qu’il avait dit aller voir, pour justifier sa présence à la fenêtre, n’existait pas», a brièvement relaté la procureure aux poursuites criminelle­s et pénales, Me Sonia Lapointe.

TENTATIVE D’INFLUENCER

Au surplus, les policiers ont découvert qu’il avait tenté d’influencer la version de la personne qui résidait véritablem­ent dans l’appartemen­t, entraînant ainsi l’accusation d’entrave.

Avant de quitter la salle, Verreault a tenu à s’adresser au juge Christian Boulet, qui avait présidé le procès pour action indécente.

«Je ne sais pas si c’est le temps de le faire, mais je tenais à présenter mes excuses à la cour pour ce que je viens de plaider coupable.»

L’homme de 27 ans sera de retour en cour le 28 novembre pour les représenta­tions sur la peine.

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