Deux autres pays dans la Can-am en 2017 ?
La Ligue étudiera la possibilité d’ajouter d’autres nations la saison prochaine après Cuba et le Japon
De deux nations étrangères qui venaient jouer des matchs dans la Ligue Can-am cet été, il y a possibilité de passer à quatre dès l’an prochain. Encore faut-il, toutefois, que les différentes équipes du circuit Wolfe se mettent d’accord sur une entente pour régir le tout.
Parce que Michel Laplante, qui a rencontré les médias hier pour faire le bilan de la dernière saison sur et hors du terrain des Capitales de Québec, a annoncé que deux autres pays se sont manifestés pour joindre les rangs de la Can-am sous une formule qui reste à établir.
C’est donc dire que les séries contre le Japon et Cuba ne seraient plus les seules attractions à caractère international au stade municipal l’été prochain.
«On ne sait pas de quelle façon agencer ça avec le calendrier. Est-ce que ce serait un long tournoi d’un mois? Est-ce qu’on garde la formule actuelle? Ça reste à voir. Ce qu’on sait toutefois, c’est que les deux candidatures que nous avons reçues sont solides et sérieuses, avec des lettres d’intention», a expliqué Laplante, qui ne peut nommer les pays impliqués pour le moment.
Outre les contraintes de calendrier, l’argent est aussi au coeur du débat.
«On doit regarder, comme ligue, si ça vaut la peine», a poursuivi Laplante, ne cachant pas que les assistances pour les séries face à Cuba et au Japon ont été excellentes partout dans la Can-am.
UN MANDAT POUR CUBA
Il faut aussi savoir que l’entente avec Cuba n’est pas encore réglée pour l’an prochain. Les dédales administratifs sont toujours fort complexes lorsqu’il est question de compétitions internationales impliquant La Havane.
«Nous aurons une réunion de ligue le 17 octobre, j’aurai alors un mandat plus clair de la part des propriétaires pour ma visite à Cuba», a annoncé Laplante, qui prévoit se rendre là-bas au cours des jours suivant la réunion.
De son côté, l’entraîneur de l’équipe Patrick Scalabrini ne s’en cache pas: il aimerait pouvoir compter de nouveau sur Roel Santos et Yurisbel Gracial en 2017.
«Les deux ont adoré leur séjour, et je les ai aimés aussi. Je veux mettre au clair rapidement avec les autorités làbas que je veux les ravoir», a lancé Scalabrini sans détour.
DU SYNTHÉTIQUE POUR QUAND?
Plusieurs sujets ont été abordés lors du point de presse d’hier, à l’issue de la saison des Capitales de Québec. On saura notamment si l’équipe a fait ses frais d’ici environ un mois, et on tentera au cours des prochaines semaines de comprendre pourquoi les assistances ont été si bonnes en 2016. «Nous n’avons pas annulé de match dans la saison régulière, il y a eu un buzz cet été et nous ne savons pas exactement pourquoi. On sait qu’on a une recette gagnante, mais on veut mettre le doigt précisément sur le pourquoi», a ex- pliqué Michel Laplante, confiant de pouvoir continuer à améliorer l’offre aux partisans de Québec.
Déjà, l’organisation a confirmé qu’un second étage serait construit sur la terrasse, question d’accueillir encore plus de gens. De 12 000 visiteurs il y a quelques années, plus de 20 000 ont décidé de tenter l’expérience cette année.
Pour ce qui est du sempiternel sujet d’une éventuelle surface synthétique au stade, Laplante s’est montré prudent, mais enthousiaste à la fois. «On s’implique beaucoup avec les jeunes, et on voudrait qu’ils aient accès au stade. Depuis le 9 septembre, il n’y a pas eu de match au stade municipal, ce qui n’est pas normal. Le terrain est trop fragile pour accueillir plus d’activités pendant la saison, mais les Capitales et les Diamants n’utilisent que 480 heures au cours de l’été. Il reste de la place», a-t-il imagé.
Le projet, évalué à deux ou trois millions de dollars, ne sera probablement pas pour 2017, même si Laplante ne ferme pas complètement la porte.