LOUISE DESCHÂTELETS

Pour vaincre le surplus de poids chez une ado

Je m’adresse à cette mère qui vous demandait comment dire à son ado, sans la blesser, qu’elle avait un surplus de poids. À 13ans, j’avais un surplus de poids de 40 livres. Ma mère m’a prise en main. Elle m’a emmenée chez le médecin et m’a suivie tout le long de ma diète. Elle me suggérait des repas santé et m’a initiée au sport. Tut en grandissant, j’ai perdu ces 40 livres en un an, et je lui en serai toujours reconnaissante. Rendue à 60 ans, je puis dire que tout au long de ma vie j’ai surveillé mon alimentation.

Voilà pourquoi je me permets de dire à cette maman qu’elle doit prendre en main la santé de sa fille en lui conseillant de bons choix alimentaires. Il faut l’inciter à choisir des aliments sains et à intégrer en masse les fruits et légumes dans son régime. Si elle a une fringale, les chips doivent céder la place à un fruit. Il faut aussi initier sa fille à un sport, ne serait-ce que la marche.

Cette maman a le devoir de veiller étroitement sur la santé de sa fille et au plus vite. Le surplus de poids ce n’est pas seulement un problème visuel, c’est surtout une question de santé. Et si sa mère ne s’occupe pas vite de celui de sa fille, ce dernier risque d’aller en augmentant avec les années, entraînant à sa suite des problèmes de diabète, de cholestérol, d’hypertension et de maux de genoux et de dos.

J’ai d’ailleurs observé qu’un ou une adolescente avec un surplus de poids a tendance à augmenter son surplus de poids en vieillissant à cause de ses mauvaises habitudes de mal manger, et surtout de manger gras. J’ai deux filles, et dès leur naissance elles ont appris à bien manger. Elles ont mangé une pomme bien avant un dessert sucré. Elles pratiquent un sport ou font une marche de 3 à 4 fois par semaine. Rendues à 28 et 34 ans, elles ne montrent aucun signe de surplus de poids, et je suis fière de leur avoir ainsi montré la voie de la santé.

Jetez un regard autour de vous et vous constaterez que : parents gros= enfants gros et chiens gros. Les parents transmettent leurs mauvaises habitudes à leurs enfants, alors que leur rôle ce serait au contraire de bien les former.

Avis à cette maman : elle doit prendre sa fille en main pour lui tracer la voie.

Une maman heureuse

Il y a deux écoles de pensée en cette matière. Celle que vous préconisez et celle qui opte plutôt pour le ménagement de la susceptibilité d’une adolescente qui serait perturbée de se voir stigmatiser dans son image corporelle. Mais une chose est certaine, c’est la nécessité qu’ont les parents, la mère en particulier, de donner l’exemple d’une saine alimentation et d’un régime de vie où l’exercice physique tient une place importante.

Quelle belle réponse vous avez donnée à cette dame qui se trouvait mille et un prétextes pour ne pas quitter sa patate de sofa alors qu’elle n’était que « plaintes » à son endroit. Je commence d’ailleurs à me demander si le plus stagnant des deux dans le couple, ce ne serait pas elle? Madame Louise, je vous adore! Votre réponse m’a plu parce que je suis devenu allergique avec les années, à ceux et celles qui sont si confortablement installés dans leurs malheurs, qu’ils en arrivent à rejeter toute solution, même quand ils la sollicitent.

Rien n’est effectivement plus désolant, pour ne pas dire décourageant, de constater que sous l’apparence d’une volonté de changement, se cache une volonté évidente de se plaindre au détriment d’un autre, sans réel désir que les choses changent. Car rien n’est pas sécurisant que l’habitude, même quand elle est néfaste.

Penséedujour La société est bien gouverné quand les citoyens obéissent aux magistrats et les magistrats aux lois - Solon