Le Journal de Quebec

Une fiche positive à reproduire à la maison

Les Remparts veulent s’inspirer de leurs performanc­es à l’étranger devant leurs fans

- Roby St-gelais l Rstgelaisj­dq

Vainqueurs à leurs trois derniers matchs, les Remparts de Québec tenteront de prolonger cette série victorieus­e devant leurs partisans ce soir face à l’océanic de Rimouski dont le passage au Centre Vidéotron tombera à point pour les hôtes.

Non seulement il s’agira d’un affronteme­nt entre deux rivaux naturels, mais il pourrait permettre aux Remparts de repartir sur de nouvelles bases sur leur glace où ils ont éprouvé des ennuis depuis le début de la saison. Les Diables rouges n’ont remporté que trois de leurs sept rencontres au Centre Vidéotron alors qu’ils présentent un dossier de 5-1-1 à l’étranger.

«On veut travailler et trouver un moyen de se présenter à la maison. Le message est positif depuis le début du camp, c’est-à-dire qu’on aime ce qu’on fait, mais on ne l’a peut-être pas montré autant qu’on l’aimerait à la maison», a soutenu l’entraîneur-chef Philippe Boucher.

AUCUNE RAISON

Si Boucher apprécie la tenue de ses patineurs sur les patinoires extérieure­s, il s’explique mal qu’ils soient incapables de livrer des prestation­s semblables devant la foule partisane.

«J’ai jasé longuement avec Yanick [Turcotte], qui est un rouage important pour nous par son énergie, son jeu physique, et ça, on ne l’a pas vu cette année de certains de nos vétérans à la maison. C’est à nos vétérans de donner le ton. Il n’y a aucune raison, outre le fait qu’on soit jeunes, qu’on ne soit pas capables de jouer le même hockey à la maison que sur la route», a enchaîné le grand patron des Remparts.

Les Remparts se préparent différemme­nt pour leurs parties locales en chaussant notamment les patins le matin même du jour du match. À l’étranger, ils ont rarement cette chance. Pour l’instant, Boucher n’envisage pas de changer cette tradition.

«Sur la route, on est ensemble et tout est encadré. On encadre ce qu’ils mangent, les heures qu’ils dorment, on enlève les cellulaire­s, etc. À la maison, ils ont plus de liberté. Les joueurs connaissen­t leur routine sur la route et faut qu’ils amènent ça quand ils sont ici [à Québec]», a-t-il mentionné.

SOIRÉE SPÉCIALE

Avant le match de ce soir, les Remparts procéderon­t au retrait du chandail d’andré Savard en marge des festivités du 20e anniversai­re de la renaissanc­e de la franchise.

«Nos joueurs ont été choyés de vivre la dernière année au Colisée, la coupe Memorial, l’ouverture de l’amphithéât­re, et là, cette année, de vivre les 20 ans des Remparts, d’avoir vu les trois gars (Gagné, Roy et Radulov) qui leur ont parlé dans la chambre, et de voir des anciens qui seront sûrement présents, c’est le fun pour eux. C’est motivant et je suis sûr que les jeunes vont s’en souvenir.»

«SUR LA ROUTE, ON EST ENSEMBLE ET TOUT EST ENCADRÉ. ON ENCADRE CE QU’ILS MANGENT, LES HEURES QU’ILS DORMENT, ON ENLÈVE LES CELLULAIRE­S, ETC. À LA MAISON, ILS ONT PLUS DE LIBERTÉ. LES JOUEURS CONNAISSEN­T LEUR ROUTINE SUR LA ROUTE ET FAUT QU’ILS AMÈNENT ÇA QUAND ILS SONT ICI [À QUÉBEC]» – Philippe Boucher

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