PAS DE PÉTARADE
Le Canadien défait tout de même le Lightning 3 à 1
Pour deux équipes qui pointent parmi les plus offensives de la LNH depuis le début de la saison, le Lightning et le Canadien se sont montrés plutôt tranquilles.
Dans le cadre de leur première confrontation de la saison, disputé hier soir au Centre Bell, le Tricolore a remporté une courte victoire de 3 à 1.
Qui aurait pu prédire que l’impact de Montréal marquerait, à lui seul, autant de buts que les deux formations?
N’empêche, grâce à ce gain, la troupe de Michel Therrien est toujours invaincue en temps réglementaire après huit rencontres (7-0-1).
Une fois de plus réuni à David Desharnais, Max Pacioretty a inscrit le but de la victoire à mi-chemin du troisième engagement.
Voilé par Andrew Shaw et l’un de ses défenseurs, Ben Bishop n’a jamais vu le tir du capitaine. Ce dernier a reconnu ne pas savoir s’il y avait une ouverture au moment de dégainer.
«On pratique ce type de jeu tous les jours. Ça devient une routine, a expliqué Pacioretty. Shaw et Davey (David Desharnais) ont fait de l’excellent boulot sur cette séquence.»
Devant le filet tricolore, Carey Price fut une fois de plus solide en repoussant 30 des 31 tirs auxquels il a fait face. Une performance qui lui a valu la première étoile.
LENT DÉBUT DE MATCH
À force d’essayer de faire dans la dentelle, on finit par offrir du jeu décousu.
Passes de trop, passes dans les patins, passes dans le beurre, voilà ce qui a ponctué les 30 premières minutes de l’affrontement.
Particulièrement du côté du Lightning qui, curieusement, était la plus reposée des deux formations. Ah! Ces distractions de Montréal.
«Le tempo du match était effectivement lent au début. Ce qui n’empêche pas que le jeu était structuré. Comme si aucune des deux équipes ne voulait commettre la première erreur», a analysé Price.
Il a fallu une bonne période aux hommes de Jon Cooper pour retrouver leur touche. Plusieurs erreurs et mo- ments d’inattention ont permis aux locaux de bénéficier de quelques surnombres au cours du premier vingt.
Malheureusement, ni Brian Flynn, ni Max Pacioretty, ni Brendan Gallagher n’ont été en mesure d’en profiter.
ENCORE L’ATTAQUE MASSIVE
Toutefois, les visiteurs ont été les premiers à s’inscrire au tableau. Alex Killorn a poursuivi son excellent début de saison en enregistrant son sixième but.
L’attaquant québécois s’est d’abord défait d’alexei Emelin, dans le coin de la patinoire, avant de converger vers le filet et faire dévier une passe de Victor Hedman.
Un manque de communication entre Emelin et Desharnais fut peut-être à l’origine de cette couverture ratée dans l’enclave.
Comme ce fut le cas lors des deux rencontres précédentes, l’attaque massive a eu son mot à dire dans cette victoire. Une fois de plus, c’est un boulet de canon, cette fois provenant du bâton d’alex Galchenyuk, qui a touché la cible.
«Markov ne ralentit pas. On dirait qu’il a encore 29 ans. Il m’a fait une passe, alors qu’il regardait vers le filet, mais je savais que la rondelle viendrait de mon côté», a raconté Galchenyuk.
BEAULIEU S’IMPLIQUE
Satisfait de l’étincelle provoquée par les modifications qu’il avait apportées à compter de la deuxième période à Brooklyn, Michel Therrien avait choisi de garder cette composition intacte... jusqu’au début de la troisième période où Byron et Alexander Radulov ont effectué une permutation.
Quant aux duos, ils sont demeurés les mêmes tout au long de la rencontre. Voulant sans doute prouver à son entraîneur qu’il mérite un retour auprès de Shea Weber, Beaulieu s’est porté à la défense de son gardien au début du second engagement.
Il a jeté les gants devant Cédric Paquette qu’il avait jugé trop insistant auprès de Price après le coup de sifflet. Torrey Mitchell, dans un filet désert, a complété la marque avec son quatrième but de la saison. Victime d’une mauvaise chute en première période, Nikita Kucherov s’est absenté à compter du deuxième engagement.