« Halloween, c’est ma fête préférée ! »
-Lyne Vanier, romancière et psychiatre
Pour son 30e roman, Lyne Vanier, la psychiatre qui écrit une quantité phénoménale de romans jeunesse, s’est laissée porter par la fabuleuse thématique de l’halloween, sa fête préférée.
Après s’être penchée sur quantité de sujets plus psychologiques, comme le syndrome d’asperger, dont elle parle dans son roman Mon frère n’est pas une asperge, la romancière a plongé dans l’imaginaire des sorcières et des citrouilles. «Ce roman, c’est juste pour s’amuser», s’exclame-t-elle.
La voleuse de citrouilles commence le 29 octobre alors qu’arthur se met à compter les heures avant la fête de l’halloween. Son costume est prêt, son itinéraire se construit. Puis l’impensable survient: toutes les citrouilles de Sainte-trinité disparaissent, les unes après les autres. Qui cherche à saboter la fête d’halloween?
Lyne Vanier a imaginé cette histoire après avoir entendu parler, à la radio, d’une artiste qui chipait les citrouilles non décorées, se chargeait de les sculpter, puis les retournait aux propriétaires avec une petite note. «Une histoire est partie dans ma tête: celle d’une petite sorcière qui vole les citrouilles pour se faire accepter et se faire des amis...», se souvientelle.
UNE THÉMATIQUE CHOUCHOU
L’halloween est une thématique qu’elle adore. «C’est ma fête préférée. J’aime tellement ça! J’ai vraiment hâte, chaque année, de décorer ma maison. J’adorais passer l’halloween avec mes enfants quand ils étaient assez jeunes. J’avais beaucoup de plaisir! Aujourd’hui, ils sont dans la vingtaine, donc on est un petit peu plus sages... On dirait que je me suis un peu défoulée dans mon livre.»
Lyne Vanier aime par-dessus tout le côté festif de l’halloween. «C’est juste pour s’amuser: il n’y a pas d’autres obligations. C’est peut-être la fête la plus ludique. Il y a une atmosphère qui permet de complètement décrocher du quotidien, et je pense que c’est ce que j’aime le plus. Quand on sonnait aux portes et qu’il y avait des mamans et des papas qui étaient déguisés pour donner des bonbons aux enfants, ça faisait tellement ma soirée!»
Derrière le côté loufoque de son his- toire, où apparaît finalement une sorcière artiste et généreuse, se dissimule quand même un message. «Des fois, les intentions des gens sont très bonnes, mais très maladroitement exprimées. Ça peut valoir la peine de donner la chance aux gens et ne pas porter de jugements trop vite. La sorcière passe pour une voleuse, mais elle n’est pas voleuse, ce qu’elle veut, c’est se faire des amis!», ditelle. «Allons au-delà des apparences et donnons une chance aux gens dans leurs intentions.» Lyne Vanier, psychiatre depuis 1988, s’est lancée dans l’aventure littéraire en 2005. Trois de ses romans ont été lauréats du Prix de création littéraire de la Ville de Québec.