LES VISAGES D’UNE TRAGÉDIE À L’AMPLEUR MÉCONNUE...
RACHEL CONNOLLY 37 ANS
La femme est décédée en quittant un party entre amis à Saint-fulgence, au Saguenay, en octobre 2011. Elle a indiqué à une copine qu’elle devait remettre ses clés de voiture à son conjoint. Mais elle a plutôt quitté la soirée en voiture, sans prendre la peine de mettre ses souliers. En chemin, elle a perdu le contrôle du véhicule, alors qu’elle parlait au cellulaire.
JONATHAN JOBIN 31 ANS
Jonathan Jobin, 31 ans, utilisait visiblement son cellulaire lorsqu’il est entré en collision avec un autre véhicule sur l’autoroute Laurentienne, à Québec, en mars 2013. «[Le cellulaire] était en marche sur Facebook. Sa conjointe lui avait envoyé un message texte sensiblement à la même heure que l’accident est survenu», a noté le coroner Pierre Brochu, dans son rapport.
ALEXANDRE BÉLIVEAU 32 ANS
La soirée du 30 mars 2013 a été festive pour Alexandre Béliveau. Il avait beaucoup bu. Seul au volant de sa voiture au milieu de la nuit, il a reçu un message sur son cellulaire. C’est en le lisant qu’il a perdu le contrôle de son véhicule sur la route 117 Nord, à Saint-Jérôme.
NANCY FITZBACK 46 ANS
La femme est décédée sous les yeux de son conjoint qui circulait dans le véhicule devant le sien, à Saint-françois-xavier de Viger, en août 2012. Plutôt que de suivre la courbe de la route, la voiture de Mme Fitzback a poursuivi sa course en ligne droite, avant d’entrer en collision avec un véhicule qui circulait en sens inverse. Elle semblait être au téléphone peu avant la collision, selon des témoins.
JIMMY BRUNETROTONDO, 28 ANS
Distrait par son cellulaire alors qu’il conduisait un poids lourd, Jimmy Brunet-rotondo a embouti le derrière d’un autre semi-remorque sur l’autoroute 13 à Laval, en mars dernier. L’enquête a montré qu’il a consulté sa page Facebook sur son cellulaire dans les instants précédant la collision. L’appareil a été retrouvé à ses pieds, a constaté le coroner Michel Ferland.
FLORILDA CASTONGUAY 75 ANS
La dame marchait lorsqu’elle a été happée mortellement par un automobiliste distrait par son cellulaire, en novembre 2015, à Saint-alexandre-de-kamouraska. «L’attention du conducteur n’était pas concentrée sur sa conduite automobile malgré le fait qu’il était au courant déjà depuis quelques secondes de la présence d’un piéton circulant sur la même rue et du même côté que lui», peut-on lire dans le rapport de coroner de Renée Roussel.
FABIEN CHARRON 32 ANS
Ivre et intoxiqué au cannabis, l’homme s’est tué le 7 mai 2016 dans une sortie de route à Saint-edmond-de-grantham, au Centre-du-québec. En plus de la haute vitesse à laquelle il roulait, l’utilisation du cellulaire au volant a certainement contribué à son décès, selon le coroner Yvon Garneau. «Il est clair que l’usage dangereux, téméraire, risqué d’un appareil cellulaire en conduisant est un facteur majeur de toute cette cascade», a-t-il noté.