Le Journal de Quebec

Bouchard prêt pour la « cabine téléphoniq­ue »

- STÉPHANE CADORETTE

Pour bon nombre de Québécois, le Mexique évoque les étendues de sable blanc, le soleil et la mer. Pour Sébastien Bouchard, l’idée d’un tête-à-tête qui n’a rien de romantique dans une cabine téléphoniq­ue semble plus juste.

La fierté de Baie-saint-paul, qui n’a subi qu’une défaite en 15 combats, se retrouvera face à Gustavo Garibay, détenteur d’un titre mexicain ainsi que de la ceinture NABO latino.

«J’ai boxé contre des Européens, mais là, avec un Mexicain, il sera dans ma face. Et Dieu sait que j’aime me battre dans la cabine téléphoniq­ue, comme on dit en langage de boxe! Ça va donner un excellent combat», a imagé Bouchard.

Pour ce dernier, qui tente de décrocher une opportunit­é de combat pour une ceinture nord-américaine en 2017, il ne fait aucun doute que la fiche (13-7-2, 5 K.-O.) de son rival n’est pas représenta­tive du défi qui l’attend.

«C’est certain que les dénigreurs de la boxe vont se fier à la fiche pour dire que je n’affronte personne, mais on sait qu’il a un gros bagage. Ça va me donner un bon indice pour savoir où j’en suis dans ma carrière», a-t-il dit.

PEU D’INFORMATIO­NS

Pour Bouchard, une partie du défi réside dans le fait que mis à part trois petites minutes d’action de son adversaire en vidéo, les informatio­ns à son sujet sont rares.

«On n’a aucune informatio­n sur lui. Il n’a pas perdu à ses sept derniers combats et à ses quatre derniers, il s’est battu pour des titres. Il a beaucoup d’expérience, mais a connu un mauvais début de carrière parce qu’il n’a pas été protégé.

«Tout au long de ma carrière, ma grande force a été ma rapidité d’adaptation et ma manière de m’ajuster dans le ring. Je suis un gars qui est très calme et j’entends tous les commentair­es qui me permettent de m’ajuster au fil des rounds», a-t-il expliqué.

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