Les universités pressent le ministre Proulx d’agir
Les universités pressent le ministre de l’éducation Sébastien Proulx de serrer la vis aux futurs profs afin qu’ils maîtrisent mieux le français, alors que des changements sont réclamés depuis plus d’un an.
Le Journal rapportait hier que, selon une étude, de futurs enseignants de français ont certaines lacunes concernant la maîtrise de la grammaire. En réaction à cet article, le ministre de l’éducation a souligné qu’il y avait des «enjeux» entourant le test de certification en français écrit pour l’enseignement, dont la réussite conditionne l’autorisation d’enseigner.
Maximum de quatre passations
L’association des doyens et directeurs pour l’étude et la recherche en éducation au Québec (ADEREQ) demande à Québec de limiter le nombre de reprises de l’examen, qui est présentement illimité, afin de le restreindre à un maximum de quatre passations.
Or, pour que ces changements entrent en vigueur pour la rentrée 2017, il faut que la décision ministérielle soit prise au plus tard le 1er mars, explique Serge Striganuk, de L’ADEREQ, puisque c’est à partir de ce moment que commence le processus d’admission pour la prochaine année. Le ministre Proulx a affirmé hier que «des décisions seront prises rapidement».
–Avec la collab.de Stéphanie Martin