Une grève pourrait être déclenchée
Les quelque 950 chauffeurs d’autobus du Réseau de transport de la Capitale (RTC) tiendront un vote de grève dimanche prochain.
S’ils devaient mettre leur menace à exécution, il s’agirait d’un premier débrayage depuis 2004.
À l’époque, les services essentiels avaient été assurés aux heures de pointe, du lundi au vendredi.
Dans un communiqué très succinct diffusé en fin de journée, hier, la CSN se contente de dire que l’assemblée géné- rale spéciale «portera notamment sur l’état des négociations ainsi que sur un vote de grève». Jointe par Le Journal, la partie syndicale n’a pas voulu émettre d’autres commentaires d’ici au dévoilement des résultats.
La convention collective des chauffeurs est échue depuis le 30 juin 2016. «Je ne négocierai pas sur la place publique. Tout le monde est à la table, puis ça négocie», s’est borné à dire le président du RTC Rémy Normand, hier soir, à l’hôtel de ville.