D’autres baisses de prix à l’horizon à la SAQ
Le ministre Leitao encouragé par le virage de la société d’état
Les récentes baisses de prix observées à la Société des alcools du Québec (SAQ) devraient se poursuivre au cours des prochains mois.
«C’est une bonne nouvelle. On a travaillé avec le conseil d’administration de la SAQ pour recentrer leur plan stratégique et les actions qui sont prises vont dans cette direction», a laissé entendre hier le ministre des Finances et responsable de la SAQ, Carlos Leitao.
Selon ce dernier, la société d’état n’a pas fini de surprendre ses clients, elle qui a reçu récemment le mandat «de fournir des produits de qualité aux Québécois à un prix abordable».
Comme le rapportait Le Journal dans son édition d’hier, les trois baisses de prix décrétées depuis trois mois à la SAQ ont eu un impact sur ses tablettes.
Les vins meilleurs vendeurs de la SAQ sont maintenant moins chers qu’en Ontario. Ce qui n’était pas le cas il y a un an.
Depuis le 9 novembre, le prix d’un vin se vendant 15 $ a ainsi été réduit de 9 %. La société d’état a baissé ses prix de 1,40 $ sur plus de 1600 vins offerts dans ses magasins.
COUP DE BARRE
Le ministre Leitao est d’avis que la SAQ devait donner un coup de barre pour se rapprocher de sa clientèle.
«L’idée était de replacer le plan d’affaires de la SAQ. Il fallait qu’elle recentre ses activités de marketing tout en améliorant son efficacité administrative», a-t-il indiqué.
Par exemple, les amateurs de vins à «petits prix» constatent un important ef- fort effectué du côté québécois pour les satisfaire.
Lundi, on dénombrait 117 vins à moins de 10$ en vente sur les tablettes de la SAQ. Il y a un an, on comptait moins de 30 vins offerts dans cette catégorie de prix.
DOLLAR DISCRÉTIONNAIRE
Se disant «très content du déroulement» actuel des changements proposés par la direction, le ministre Leitao rappelle toutefois que la SAQ évolue dans un environnement de «compétition» pour obtenir «le dollar discrétionnaire des consommateurs».
Rappelons que la SAQ a annoncé récemment l’abolition de 190 postes d’ici la fin mars, soit 10 % de ses travailleurs dans ses centres de distribution et à son siège social.