« On n’a pas acheté des citrons », se défend la Marine
La Marine canadienne assure que ses sous-marins ne sont pas des «citrons» et se dit satisfaite de leur rendement.
En entrevue avec notre Bureau d’enquête, le commodore Simon Page a vivement défendu les quatre submersibles de la classe Victoria, achetés à un très bon prix au Royaume-uni à la fin des années 1990. «On n’a pas acheté des citrons. On a acheté de bons sous-marins, mais qui avaient besoin de nouvelles pièces et de nouveaux systèmes», a indiqué M. Page, qui est également l’ingénieur-chef de la Marine.
LA SÉCURITÉ AVANT TOUT
L’armée vante aussi le bon fonctionnement des sous-marins, même si ceux-ci passent relativement peu de temps en mer.
Selon l’officier d’affaires publiques Diane Larose, des «problèmes» peuvent toutefois survenir et «modifier les activités prévues et les calendriers de sorties en mer».
«D’abord et avant tout, c’est la sécurité de nos gens qui nous importe. Notre objectif est que les sous-marins retournent en mer dès qu’ils peuvent le faire sans compromettre la sécurité», dit-elle.
QUELQUES SURPRISES
Le commodore Page admet que la Marine a été surprise par «quelques variables» à la suite de l’achat des sous-marins usagés.
«Quand on les achetés, la chaîne logistique n’était pas là. Il manquait des pièces et on ne pouvait pas faire toute la maintenance qu’on avait besoin de faire», dit-il.
Aujourd’hui, la situation est résolue et n’occasionne plus de retards, d’autant plus que la Marine fait maintenant affaire avec une firme spécialisée en la matière, affirme M. Page.