8 Québécois sur 10 ont « du plaisir » à préparer leurs impôts

Alors que pour certains la période des impôts est source d’insomnie, pour d’autres, c’est une période d’exultation, en particulier pour les Québécois.

C’est du moins ce que révèle un sondage réalisé pour le compte d’intuit Canada qui soutient que 82 % des Québécois ont «réellement du plaisir» à préparer leur déclaration de revenus.

Le sondage mené en ligne entre le 2 et le 4 décembre 2016 parmi 1516 adultes canadiens sélectionnés au hasard fait état des attentes – et des espoirs – de la part des contribuables.

REMBOURSEMENT

On y apprend, entre autres, que près de 69 % des Canadiens sont optimistes, car ils s’attendent à recevoir un remboursement.

Les données de Revenu Québec tendent à leur donner raison puisque depuis 2012, la proportion des contribuables qui ont reçu un remboursement est plus élevée que ceux qui ont eu un solde à payer.

En 2015, par exemple, 54 % des contribuables québécois ont obtenu un remboursement par rapport à 36 % qui ont eu un solde à payer et 10 % dont le montant était égal à zéro.

Au total, il s’est produit 6 139 000 déclarations de revenus de particuliers au Québec, l’an dernier.

LE FAIRE AVEC LE SOURIRE

Pour revenir aux habitudes des contribuables, plus de la moitié (55 %) disent avoir du plaisir à mettre de l’ordre dans leurs reçus et leurs documents.

Entre avouer un mensonge à leur conjoint ou préparer leur déclaration de revenus, la deuxième option est de loin celle que préfèrent 95 % des répondants.

À savoir qui préparera leur déclaration cette année, plus de la moitié des Canadiens (54 %) comptent le faire euxmêmes.

Fait à noter, les Québécois sont plus nombreux (55 %) à payer un professionnel pour le faire.

Étant donné que la majorité anticipe un remboursement, il n’est pas surprenant de constater que la plupart des contribuables, soit 80 %, ne tardent pas à réunir les documents nécessaires. Seuls 26 % estiment attendre à la dernière minute, ce qui est particulièrement observable chez les hommes.

Ils sont aussi plus nombreux (11 %) à demander une extension de délai que les femmes (8 %).