Boucher louange Desharnais

L’entraîneur souhaite bonne chance à son ami

Philippe Boucher a trouvé quelque peu injustifiées les critiques à l’endroit de David Desharnais lors de ses derniers milles avec le Canadien et il espère de tout coeur que son compatriote de Lotbinière relance sa carrière à Edmonton.

Lorsqu’il a appris la transaction faisant passer Desharnais du Canadien aux Oilers en retour de Brandon Davidson, mardi soir, l’entraîneur des Remparts de Québec s’est empressé d’envoyer un texto à son ami pour lui souhaiter bonne chance.

«C’est un bon joueur de hockey. C’est normal et ça vient avec le marché de Montréal, mais j’ai trouvé les gens durs à son endroit, a-t-il avoué hier matin. Pour moi, c’est une histoire exceptionnelle. C’est un petit gars de Laurier-Station qui a joué 435 matchs avec le Canadien et récolté 250 points, et ce, malgré sa petite stature. Tout ça, après avoir fait ses débuts dans la ligue East Coast. On semble l’oublier.»

S’il reconnaît avoir un parti pris en rai- son de sa proximité avec le joueur de centre québécois, Boucher croit que Desharnais pourra donner un fier coup de main à l’équipe de Connor Mcdavid.

«Sa chance, il ne l’avait plus vraiment à Montréal quand Michel Therrien était là et rien n’a changé avec l’arrivée d’un nouvel entraîneur. C’était plus difficile pour lui dernièrement, mais je pense que ça peut marcher à Edmonton. De prouver qu’il peut encore être un bon joueur de hockey ailleurs ne pourra qu’être bénéfique pour le reste de sa carrière.»

UNE NOUVELLE CHANCE

D’ailleurs, Boucher a vécu plusieurs dates limites des transactions au cours de sa carrière de 16 saisons dans la LNH et il a vu des joueurs réagir de toutes sortes de façon.

«Ça dépend d’où tu es rendu dans ta carrière et si tu fais partie des rumeurs ou non. Lors de ma dernière année, ça n’allait pas bien à Dallas et on savait qu’ils allaient faire des mouvements. Quand tu te fais échanger et que tu as une famille, tu es plus nerveux que lorsque tu es un jeune qui a soif d’une opportunité. Chaque année, certains gars veulent partir, d’autres non.»