Le Journal de Quebec

Du poids en attaque

King s’amène à Montréal avec ses deux bagues de la coupe Stanley

- Jonathan Bernier

Marc Bergevin souhaitait ajouter du poids à son attaque. C’est du côté de Los Angeles qu’il a trouvé ce qu’il cherchait.

Le directeur général du Canadien a mis la main sur Dwight King, un ailier gauche de 6 pieds 4 pouces et 232 livres. En retour, Bergevin a cédé un choix de 4e tour (conditionn­el) en 2018.

«Ce fut un choc quand j’ai appris la nouvelle. Je ne m’attendais pas nécessaire­ment à partir, a déclaré King, en entrevue au Journal. Mais en même temps, je suis excité de me joindre à l’organisati­on du Canadien, une équipe rapide qui mise sur un excellent gardien, si ce n’est pas le meilleur.»

En 63 matchs cette saison, l’athlète de 27 ans a récolté 15 points, dont huit buts. Mais ce sont surtout ses aptitudes défensives et son efficacité à tuer les punitions qui ont attiré Bergevin.

King était le deuxième attaquant le plus utilisé par Darryl Sutter, en infériorit­é numérique, chez les Kings.

«Je me considère comme un bon attaquant dans les deux sens du jeu, a souligné King. Je tenterai d’apporter mes forces au Canadien.»

DEUX FOIS CHAMPION

L’attaquant originaire de la Saskatchew­an avait également un autre atout non négligeabl­e dans sa carte de visite.

Il était un membre des formations championne­s de la coupe Stanley de 2012 et 2014. Chaque fois, il fut impliqué activement dans le parcours.

«Le Canadien a possibleme­nt fait mon acquisitio­n en raison de mon expérience en séries, a reconnu King. D’ailleurs, les deux conquêtes de la coupe Stanley sont clairement au sommet de mes meilleurs souvenirs de L.A.»

«Lors de la première conquête de la coupe Stanley, il avait apporté beaucoup de dynamisme avec Jordan Nolan», a raconté un recruteur de l’associatio­n de l’ouest. Pour sa grandeur, il a un très bon coup de patin et un bon sens du jeu.»

JOUEUR AUTONOME

Cependant, ce dernier avait un bémol à apporter sur la nouvelle acquisitio­n du Tricolore.

«C’est un grand et gros bonhomme, mais il ne joue pas toujours comme un gros. Le fait de changer d’équipe lui redonnera peut-être cet élan», a-t-il indiqué.

King écoule présenteme­nt la dernière année d’un contrat lui rapportant annuelleme­nt 1,95 M$. Il deviendra joueur autonome sans restrictio­n à la fin de la saison. Il souhaitera sans doute impression­ner ses nouveaux patrons.

«J’ai encore du temps pour penser (à l’autonomie). Ce n’est pas une urgence. Mais je suis toujours ouvert à l’idée de parler d’un contrat. Je ne fermerai pas de portes», a-t-il déclaré.

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