La même philosophie

Marc Bergevin n’adhère pas au concept de la fameuse «fenêtre d’opportunité». Pour lui, l’objectif reste plus simpliste et c’est d’atteindre les séries. À partir de cette étape, on ne sait jamais ce qui peut survenir.

En cette journée limite des transactions, le DG du Canadien a été l’un des plus actifs de la LNH en réalisant trois échanges. Mais il n’a pas dérogé de sa philosophie de base en ne sacrifiant pas ses choix de premier tour ou ses meilleurs espoirs.

«Aujourd’hui, on a donné deux choix au 4e tour et un choix de 6e tour, a rappelé Bergevin. Nous avons gardé notre bassin de bons choix. Pour nous, comme organisation, c’est important afin de poursuivre notre marche.»

S’il n’a pas sacrifié de gros choix ou des espoirs de premier plan comme les défenseurs Mikhaïl Sergachev ou Noah Juulsen, c’est aussi pour une autre raison. Aux dires du directeur général du Tricolore, il n’y avait pas des tonnes de joueurs d’impact libres sur le marché.

«Nous essayons toujours d’améliorer l’équipe avec de bons marqueurs, a-t-il rappelé. Mais je crois que toutes les équipes avaient cet objectif. Il n’y avait pas de ce type de joueurs sur le marché. Et s’il y en avait eu, le prix aurait été élevé. Tu ne peux rien obtenir de gros sans donner quelque chose de gros. Nous ne voulions pas faire des pas de côté. Nous désirons avancer.

«Je n’ai pas peur de faire de gros coups, a-t-il poursuivi. Je l’ai déjà prouvé dans le passé. C’est juste qu’il y a toujours un prix à payer. Si je vois que ça peut aider l’organisation, je le ferai. Mais si je vois que ça n’aidera pas l’organisation, je ne le ferai pas. C’est toujours facile de faire une mauvaise transaction.»

DES RESSOURCES À L’INTERNE

Bergevin a offert un petit vote de confiance à deux de ses attaquants avec les Icecaps de St. John’s. «Une des raisons que nous permettaient de croire que nous pouvions échanger Sven (Andrighetto) est que Charles et Chris Terry peuvent nous donner la même chose ou un peu plus», a-t-il répondu. Avec les récentes acquisitions des Dwight King, Steve Ott et Andreas Martinsen, le CH a maintenant 15 attaquants à Montréal. Avec un aussi grand nombre de joueurs, le rappel d’hudon peut-il être probable? «Possible, mais je ne le montrerai pas à Montréal pour qu’il s’assoie dans les estrades, a-t-il répliqué. Si en discutant avec Claude, je vois qu’il y a une façon de l’intégrer à la formation et qu’il continue de produire, il n’y a aucune raison de ne pas le faire. »