DAVID ZOLLMANN SE DÉFEND
Êtes-vous le fondé de pouvoir de Brad more?
Oui. Disons que Bradmore est un vestiaire, une coquille dans laquelle se retrouvent des actions de Midamines.
Pourquoi Avoir Choisi d’utiliser Cette Compagnie pour investir en Afrique?
Nous voulions tout baser sur le droit anglo-saxon. Le droit congolais est plutôt... évolutif. Il y avait un projet d’investissements avec une société canadienne [Rockwell Diamonds, cotée à la Bourse de Toronto] qui s’est mal passé.
Connaissez-vous Annette Laroche?
Non, je ne la connais pas. Je l’ai eue au téléphone, ça oui.
Qui vous A mis en Contact Avec Mme Laroche?
Le même cabinet qui nous a défendus [en 2012] [NDLR De Grandpré Chait].
Que penser des Allégations Contre vous selon lesquelles vous Auriez violé l’embargo de L’ONU sur le trafic de diamants en Angola?
J’ai une lettre des Nations Unies comme quoi il n’y a aucun soubassement à cette affaire-là. Les ragots proviennent de De Beers. Vous savez, c’est une superbe histoire, une histoire pour un roman que vous avez là. Les choses ne sont pas aussi simples aussitôt qu’on touche aux affaires d’argent. David Zollmann avait promis de nous faire parvenir des documents appuyant ses affirmations. Il nous a finalement fait parvenir une simple lettre de 2002 disant que L’ONU n’a pas de cause pendante contre lui et n’enquête plus sur lui. Il n’a pas souhaité répondre à d’autres questions posées par courriel. «Vous comprendrez que j’ai déjà passé trop de temps de ma vie à réfuter ces fausses accusations, et que je n’entends pas y revenir», nous a-t-il écrit.