Il chute du balcon du 2e étage
En plein délire, il croyait que quelqu’un voulait le tuer
En pleine crise de délire, jeudi soir, un homme a fait une chute du balcon du 2e étage pour tomber sur des coussins trouvés à gauche et à droite, pendant que les pompiers de Québec qui étaient sur place n’avaient rien à leur disposition pour amortir sa chute.
Cette fois, l’homme en crise n’a subi que de légères blessures. Mais cet incident n’est pas sans en rappeler un autre aux conséquences plus graves, celui de la rue des Cyprès, survenu il y a un peu plus d’un an. En raison du bris de la grande échelle des pompiers, trois personnes ont subi d’importantes blessures en sautant du quatrième étage. Cette famille demande une enquête publique afin de savoir, notamment, pourquoi les pompiers n’avaient rien dans leur arsenal pour amortir les chutes.
Le Journal a posé la question aux pompiers et attend une réponse. La porte-parole Annie Marmen confirme néanmoins que les pompiers n’ont plus de filets ou de cerceaux depuis belle lurette, notamment parce que les techniques d’intervention ont changé.
Jeudi soir, c’est un voisin qui a appelé la police, vers 17 h 30, remarquant le comportement étrange de l’homme qui se tenait pieds nus sur un balcon de la rue Godbout, dans Limoilou. L’individu est bien connu du voisinage, et ce genre de crise n’avait pour eux rien de surprenant.
POMPIERS MAL ÉQUIPÉS
Les policiers ont demandé l’aide des intervenants spécialisés en santé mentale de Pech. Voyant la hauteur du balcon, la neige durcie au sol et le danger potentiel, ils ont aussi demandé l’intervention des pompiers.
Toutefois, «l’équipement nécessaire» pour amortir une éventuelle chute n’était «pas disponible», dit le porte-parole de la police David Poitras. On a donc demandé l’aide de citoyens pour placer des matelas sur le sol.
Ce qui devait arriver arriva. L’homme a tenté de fracasser une vitre et, dans sa manoeuvre, est tombé du balcon.
Il n’a subi que de légères blessures à une main. Il ne sera pas accusé.