Le Journal de Quebec

De meilleurs coups roulés

- RICHARD BOUTIN

FORT LAUDERDALE | Même si aucun tournoi n’est à son horaire depuis celui des Bahamas à la fin janvier, Anne-catherine Tanguay n’a pas le temps de chômer. Elle peaufine son jeu sur les allées du Fort Lauderdale Country Club.

«J’ai reçu de nouveaux bâtons et on travaille fort sur les ajustement­s, a-t-elle raconté. J’ai hâte de jouer, mais la préparatio­n est importante. Nous sommes plus efficaces dans la préparatio­n de mes entraîneme­nts que l’an dernier. Nous sommes très structurés et c’est important pour moi.»

Tanguay travaille aussi ses coups roulés. «On a développé de nouveaux exercices pour les améliorer, a-t-elle expliqué. Je veux améliorer mes rou- lés de 15 à 25 pieds. Nous avions cerné des points que je voulais améliorer et les roulés en faisaient partie.»

«Anne-catherine travaillai­t déjà fort, mais c’est le camp de printemps qu’elle travaille le plus, de renchérir son agent Jean-hubert Trahan qui est lui aussi présent en Floride. Elle a beaucoup amélioré ses coups roulés et elle est plus agressive. Elle est super motivée. Sa qualificat­ion aux Bahamas lui a procuré une bonne motivation. La nervosité lui a fait mal en première ronde, mais son jeu est là. Ce n’est pas inquiétant.»

PAS DE PRESSION

Après la première étape du circuit Symetra du 10 au 12 mars à Winter Haven, Tanguay prendra part aux qualificat­ions du lundi des tournois de Phoenix et de Carlsbad en Californie les 13 et 20 mars respective­ment.

Tanguay souhaite terminer parmi les dix premières boursières du Symetra afin d’obtenir sa carte pleins privilèges de la LPGA la saison prochaine.

«Mon jeu est à un bon niveau, mais je ne veux pas me mettre des attentes trop hautes, a-t-elle indiqué. Je ne veux pas me mettre de la pression inutilemen­t sur les épaules. Au tournoi des Bahamas, j’ai vécu une belle expérience pour m’améliorer. Je dois me mettre dans ces positions pour m’améliorer. C’était le premier tournoi de la saison et la nervosité va se dissiper. J’ai bien fait lors de la deuxième ronde. Je sens que je suis à ma place. Quand je suis dans ma zone de confiance, je peux rivaliser avec les meilleures.»

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