Le Journal de Quebec

Les échos de Bergie

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SUBBAN ET LAFLEUR

L’hommage rendu à P.K. Subban jeudi soir avant la rencontre contre le Canadien au Centre Bell a été bien fait. C’était beau et émouvant autant pour P.K. que pour les amateurs. La réaction des partisans m’a d’ailleurs rappelé le retour à Montréal de Guy Lafleur en 1989, dans l’uniforme des Rangers de New York que je dirigeais. Toutefois, à l’époque, l’organisati­on du Tricolore n’avait pas organisé une fête comme elle l’a fait pour Subban. Et, à mon humble avis, Guy a fait plus pour le CH que P.K. Ça ne se compare pas. Je me souviens même qu’à l’époque, les dirigeants de la Sainte-flanelle avaient hâte qu’on dépose la rondelle pour la mise au jeu initiale pour que les applaudiss­ements de la foule arrêtent. Comprenez-moi bien, toutefois: ça n’enlève rien au mérite du nouveau porte-couleur des Prédateurs de Nashville. On a vu à quel point il était apprécié des partisans montréalai­s. Maintenant, on peut passer à autre chose.

CHIARELLI, LE PIRE DG

Peter Chiarelli m’a de nouveau prouvé qu’il était le pire directeur général de la Ligue nationale de hockey lorsqu’il a fait l’acquisitio­n de David Desharnais en retour de Brandon Davidson. Il est clair que le directeur général des Oilers s’est fié à ce qu’il a vu de Desharnais lorsqu’il était à la barre des Bruins et qu’il voyait le 51 faire la pluie et le beau temps en compagnie de Max Pacioretty. Je me demande d’ailleurs s’il va finir par faire une bonne transactio­n en tant que patron de l’équipe albertaine. Je regardais encore Taylor Hall, récemment, au New Jersey. Quelle erreur de le laisser partir…

GALCHENYUK, UN AILIER

Plus ça va, plus je réalise qu’alex Galchenyuk n’est pas un joueur de centre. Je crois que sa place est à l’aile droite. Max Pacioretty et lui ont le potentiel de mener cette équipe à la victoire. Quand Galchenyuk patine, protège la rondelle le long des rampes, il est très efficace. Ce qui fait qu’on hésite encore à Montréal, c’est qu’on n’a toujours pas de premier joueur de centre. De son côté, Pacioretty est devenu, à mon avis, une supervedet­te de la LNH.

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