Enfants bien entourés, parents rassurés
Peu importe qu’il soit de jour, de séjour ou spécialisé, lorsqu’il est question de camp d’été, ne s’improvise pas animateur qui veut.
En majorité, ceux qui occupent cet emploi ont d’abord eu la piqûre en fréquentant un ou plusieurs camps lorsqu’ils étaient enfants ou ados. Rendus à 17-18 ans, ils veulent à leur tour faire vivre la magie des camps à la prochaine génération de campeurs. C’est une agréable façon de rester impliqués dans cet univers ludique, tout en se développant au plan personnel. En tant que parent, comment savoir si vous avez affaire à des professionnels? Renseignez-vous sur la formation exigée par le camp. Celle-ci doit être prise au sérieux. Par exemple, dans une organisation certifiée par l’association des camps du Québec (ACQ), les animateurs doivent suivre un minimum de 50 heures de formation avant de travailler dans un camp de jour. En camp de vacances, on parle de 60 heures.
DAFA
Unique au Québec, l e programme DAFA (Diplôme d’aptitudes à la fonction d’animateur) du Conseil québécois du loisir, a raflé le Prix International de l’innovation en Loisir 2016, attribué par l’organisation mondiale du loisir. Existant depuis 2009, ce programme de certification établit un standard en formation pour garantir une animation de qualité et sécuritaire auprès des milliers d’enfants qui fréquentent diverses organisations de loisir, dont le milieu des camps. Déjà plus de 24 000 animateurs et 400 organisations et municipalités offrent la formation qui comprend 33 heures de théorie et un volet pratique de 35 heures, sous forme de stage en animation.
ET AUTRES…
Certains camps plus spécialisés peuvent exiger que leurs animateurs aient des compétences spécifiques ou suivi des formations additionnelles en lien avec leurs champs d’activités. On peut penser aux camps ayant des profils linguistiques, artistiques, sportifs, de plein air ou qui proposent des répits aux parents d’enfants aux prises avec des déficiences physiques ou intellectuelles. Avec autant de possibilités, il est tout à fait légitime, avant d’inscrire son enfant dans une telle aventure, de s’enquérir de la formation de ceux qui veilleront sur lui.
PAM
Le Programme d’aspirant Moniteur (PAM) constitue une belle transition pour les doyens des ados qui songent à passer du mode campeur à celui d’animateur. Non obligatoire pour décrocher un poste, il permet d’acquérir des compétences et de la confiance. Il comporte 200 heures de formation couvrant plusieurs volets : l’animation, le choix des activités, la communication avec les enfants, les responsabilités du moniteur, la sécurité, la prévention et l’apprentissage des techniques de premiers soins. Un stage pratique de 50 heures est également inclus. La formation, reconnue par L’ACQ, est offerte dans une vingtaine de camps certifiés. (camps.qc.ca)