Qui sont les passionnés des soins infirmiers ?
Le Journal veut rencontrer les perles rares des hôpitaux du Québec
Comme il l’a fait par le passé pour trouver les meilleurs profs de la province, Le Journal sillonnera à nouveau le Québec, cette fois-ci à la recherche des perles rares qui peuplent les corridors de nos hôpitaux. Infirmiers et infirmières hors du commun, nous voulons vous connaître!
Nous avons tous à un moment ou un autre reçu des soins d’une infirmière qui nous a marqués par sa gentillesse et sa patience dans un milieu des plus exigeants. Même si on leur en demande toujours plus et qu’on leur «presse le citron», plusieurs d’entre eux et elles continuent à s’engager envers les patients et leurs proches ainsi qu’envers leurs collègues avec une passion et une attention qui méritent d’être soulignées.
Nos lecteurs seront appelés au cours des prochaines semaines à nous soumettre la candidature de leur infirmier ou infirmière idéale. Celui ou celle qui sort du lot par son dévouement, ses méthodes hors de l’ordinaire ou son histoire personnelle inspirante.
AU-DELÀ DES SOINS
Avec ces portraits, Le Journal désire en quelque sorte dire merci à ceux et celles qui par leur passion ont fait une différence dans le quotidien de tous les Québécois à un moment ou un autre.
DIMENSION HUMAINE
Parce qu’être infirmière, c’est plus que simplement donner des soins à un patient. Pour Dominique Tremblay, professeure à la faculté de médecine et des sciences de la santé de l’université de Sherbrooke, l’accompagnement des usagers, mais aussi de leur famille, insère une dimension humaine primordiale dans notre système de santé.
«Les patients sont dans un système compliqué à naviguer et ils doivent être accompagnés. C’est une présence qui permet de toujours avoir quelqu’un à qui se référer et qui facilite les communications entre le patient et le système», explique Mme Tremblay.
Cette dernière rappelle toutefois que le chapeau de l’accompagnement n’en est qu’un parmi tant d’autres portés au quotidien par les travailleurs de la santé.
«Ce sont, oui, des gens de coeur, mais aussi des gens de tête. Il ne faut pas non plus négliger l’aspect scientifique qui permet de donner des soins qui améliorent le sort des patients», ajoute celle qui est aussi chercheuse à l’hôpital Charles-le Moyne.