Le Journal de Quebec

Qui sont les passionnés des soins infirmiers ?

Le Journal veut rencontrer les perles rares des hôpitaux du Québec

- PIERRE-PAUL BIRON

Comme il l’a fait par le passé pour trouver les meilleurs profs de la province, Le Journal sillonnera à nouveau le Québec, cette fois-ci à la recherche des perles rares qui peuplent les corridors de nos hôpitaux. Infirmiers et infirmière­s hors du commun, nous voulons vous connaître!

Nous avons tous à un moment ou un autre reçu des soins d’une infirmière qui nous a marqués par sa gentilless­e et sa patience dans un milieu des plus exigeants. Même si on leur en demande toujours plus et qu’on leur «presse le citron», plusieurs d’entre eux et elles continuent à s’engager envers les patients et leurs proches ainsi qu’envers leurs collègues avec une passion et une attention qui méritent d’être soulignées.

Nos lecteurs seront appelés au cours des prochaines semaines à nous soumettre la candidatur­e de leur infirmier ou infirmière idéale. Celui ou celle qui sort du lot par son dévouement, ses méthodes hors de l’ordinaire ou son histoire personnell­e inspirante.

AU-DELÀ DES SOINS

Avec ces portraits, Le Journal désire en quelque sorte dire merci à ceux et celles qui par leur passion ont fait une différence dans le quotidien de tous les Québécois à un moment ou un autre.

DIMENSION HUMAINE

Parce qu’être infirmière, c’est plus que simplement donner des soins à un patient. Pour Dominique Tremblay, professeur­e à la faculté de médecine et des sciences de la santé de l’université de Sherbrooke, l’accompagne­ment des usagers, mais aussi de leur famille, insère une dimension humaine primordial­e dans notre système de santé.

«Les patients sont dans un système compliqué à naviguer et ils doivent être accompagné­s. C’est une présence qui permet de toujours avoir quelqu’un à qui se référer et qui facilite les communicat­ions entre le patient et le système», explique Mme Tremblay.

Cette dernière rappelle toutefois que le chapeau de l’accompagne­ment n’en est qu’un parmi tant d’autres portés au quotidien par les travailleu­rs de la santé.

«Ce sont, oui, des gens de coeur, mais aussi des gens de tête. Il ne faut pas non plus négliger l’aspect scientifiq­ue qui permet de donner des soins qui améliorent le sort des patients», ajoute celle qui est aussi chercheuse à l’hôpital Charles-le Moyne.

Newspapers in French

Newspapers from Canada