Le Journal de Quebec

Therrien doit grimacer...

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Michel Therrien se repose en Floride depuis son congédieme­nt et s’il regarde les matchs de son ancien club, il doit en grimacer un coup.

Surtout lorsqu’il voit Carey Price en pleine possession de ses moyens et combatif comme à ses plus belles années.

Therrien doit se poser des questions. Price fait la différence depuis que le Canadien a recommencé à gagner des matchs. Il a éclipsé un Henrik Lundqvist bien ordinaire hier soir au Madison Square Garden.

Depuis l’arrivée de Claude Julien, Price présente une fiche de 5-2 (Al Montoya a remporté l’autre match) et un pourcentag­e d’arrêts de ,949. Il n’a pas alloué plus de deux buts dans une rencontre.

UNE NOUVELLE IDENTITÉ

À la fin du règne de Therrien, Price avait l’air d’un athlète un brin démotivé et frustré. Lorsqu’il a déclaré, après un revers de 4 à 0 contre les Bruins, que le Canadien avait perdu son identité, cela a signifié le signal de la fin pour Therrien.

Une identité, le Tricolore est en train de s’en forger une nouvelle sous la férule de Julien. Il n’y a pas juste le gardien qui joue mieux. L’équipe se comporte mieux défensivem­ent, à l’exception d’alexei Emelin. La qualité du jeu de Jordie Benn est étonnante.

J’aimerais cependant que les défenseurs se portent à la défense de leur gardien lorsque Price se fait rudoyer, comme ce fut le cas hier soir par Rick Nash.

DÉJÀ L’EFFET JULIEN ?

Toujours est-il que le Canadien est sur une belle lancée et il faudra commencer à parler de «l’effet Julien» si l’équipe continue de bien faire pendant son voyage dans l’ouest. On sent une confiance en reconstruc­tion.

Malgré l’absence d’alexander Radulov, le CH a offert son meilleur effort collectif depuis longtemps, en triomphant des Rangers pour la troisième fois de la saison, un club qu’il pourrait affronter dans les séries. L’échec avant était efficace. C’était un beau mélange de vitesse et de robustesse.

J’ai aimé le jeu du quatrième trio. La présence de Steve Ott et d’andreas Martinsen a redonné vie à Torrey Mitchell. Le collègue Éric Thibault m’a souligné que le Canadien ne ressemble plus à un club de «schtroumpf­s» depuis l’arrivée des Benn, King, Ott et Martinsen. Il soulève un bon point, mais l’équipe ne mise toujours pas sur un bon deuxième trio...

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PIERRE DUROCHER l∫ Pdurocherj­dm

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