Un peu de chaleur après le blizzard
Plusieurs résidents la basse-ville ont dû faire preuve d’imagination pour se réchauffer
La tempête et l’importante panne de courant ont causé des maux de tête à plusieurs résidents de la basse-ville de Québec, qui ont dû faire preuve d’imagination pour trouver un peu de chaleur, hier.
C’est le cas notamment de Jacinthe Bernard, qui s’est promenée entre l’appartement de son ancien conjoint dans le quartier Saint-roch et la maison de sa mère à Neufchâtel pour garder ses deux fillettes de 4 et 6 ans au chaud. «Je me suis exilée! Je n’avais pas le choix avec les enfants», at-elle mentionné.
«C’est sûr que pour elles, c’est une journée très spéciale, mais pour moi, j’ai dû me mettre en mode survie», indiquait la mère de famille résidente du quartier Limoilou. «Je suis passée chez moi chercher quelque chose en après-midi et il faisait à peine 10 degrés», mentionnait Mme Bernard.
Une autre résidente du quartier Limoilou passait du temps dans un café de la rue Saint-jean hier après-midi, question de se réchauffer un peu. «J’ai passé la nuit sans électricité, ça allait, mais lorsque je suis rentrée après avoir pelleté, il faisait trop froid», mentionnait la retraitée Huguette Thériault, qui profitait de l’occasion pour faire sécher ses pantalons.
DÉNEIGEMENT COMPLIQUÉ
Les équipent de déneigement étaient visiblement débordés hier, autant à Québec qu’à Lévis. Plusieurs automobilistes ont dû travailler leurs biceps, alors que des centaines de véhicules se retrouvaient ensevelis sous la neige. La plupart des rues étaient très étroites, forçant quelques automobilistes à rebrousser chemin, entre autres en périphérie de la rue Cartier.
Plusieurs trottoirs enneigés ont aussi forcé les piétons à circuler dans la rue. Selon Mme Thériault, certains secteurs étaient dangereux. «Je demeure dans le coin du Patro Roc-amadour et ce n’était pas dégagé du tout, ça glissait. Je me disais que les hôpitaux allaient être occupés sans bon sens», s’est-elle inquiétée.
Sur la Rive-sud, plusieurs citoyens critiquaient le déneigement, qui n’était toujours pas à l’oeuvre en fin de journée, dans certains quartiers de Saint-jeanChrysostome notamment.
REFUGES
La Ville de Québec a par ailleurs ouvert trois refuges hier pour accueillir les sinistrés privés de courant, au Centre communautaire Michel-labadie, au Centre récréatif Saint-roch et au Gymnase François-borgia du Patro Charlesbourg. Ces trois refuges ont des capacités d’accueil respectives de 400 personnes, 150 personnes et 400 personnes.