Les voyageurs prennent leur mal en patience
Alors qu’une cinquantaine de vols ont été annulés en 24 heures à l’aéroport de Québec à cause de la tempête, les voyageurs rencontrés sur place hier midi prenaient leur mal en patience.
«On était supposés partir à 10 h 40. Ils nous ont écrit un SMS pour nous dire que c’est retardé pour 13 h 05. Puis là encore, le vol est retardé pour 17 h 40», a raconté Mireille Langlois au Journal.
Arrivée en voiture mardi soir de Drummondville avec son conjoint Benoît Messier, Mireille doit s’envoler pour Cayo Santa Maria, à Cuba, avec la compagnie Sunwing. «On part pour dix jours. Donc, c’est moins pire. Si nos vacances avaient été de cinq ou de sept jours, j’aurais vraiment pas été contente», a-t-elle signalé, sourire aux lèvres.
travaux scolaires
De leur côté, Tom Boudreault et Laura Chouinard se consolaient en se disant qu’ils pourraient profiter du réseau WiFi de l’aéroport pour avancer dans leurs travaux scolaires en attendant leur vol pour Sept-îles.
«On a su hier [mardi] soir que le vol de mercredi matin était annulé. Air Canada nous a mis sur un vol en après-midi, mais on ne sait pas encore si on va décoller. Il ne fait pas beau à Sept-îles», a décrit Laura, étudiante au cégep.
Résigné, son conjoint Tom, étudiant en administration à l’université Laval, a admis que «ça ne change pas grand-chose pour nous. On s’en va en vacances. On n’est pas pressés». Mardi soir, le pilote d’un vol Sunwing en provenance de Puerto Plata, en République dominicaine, a préféré atterrir à Sept-îles plutôt qu’à Québec à cause des vents et de la visibilité réduite.
Moins de vent
Mathieu Claise, directeur des communications de l’aéroport international Jean-lesage de Québec, a soutenu hier midi que «les choses sont en train de rentrer dans l’ordre et le trafic reprend tranquillement, surtout depuis que le vent souffle moins fort».
Les compagnies aériennes offraient une quinzaine de dollars à chaque passager pour manger et s’hydrater en attendant le décollage.