« Quand je vois Jean, je viens le coeur gros »
Élise Béliveau a été émue à quelques reprises en regardant les deux premiers épisodes de
Béliveau, la minisérie d’historia consacrée au célèbre numéro 4 du Bleu-blanc-rouge. En entrevue au Journal de Montréal, la veuve du «Gros Bill» avoue avoir ressenti un pincement au coeur en apercevant son défunt mari dans quelques images d’archives. «Quand je vois Jean, je viens le coeur gros. C’est venu me chercher», confie celle qui soulignait en décembre dernier le deuxième anniversaire du décès du héros national.
DE BONS COMMENTAIRES
Par ailleurs, Mme Béliveau dit avoir bien aimé les deux premières heures du drame d’époque mettant en vedette Pierre-yves Cardinal dans le rôle-titre. «Je vois quelque chose de Jean dans ses yeux. Ce n’est pas parce qu’ils se ressemblent beaucoup physiquement, mais je reconnais quelque chose», déclare la plus fidèle partisane du Tricolore.
Quant à Madeleine Péloquin, qui joue son rôle à l’écran, Mme Béliveau ne trouve rien de négatif à dire, bien au contraire. «Elle me fait penser à moi un peu quand j’étais jeune. Elle a beaucoup d’énergie!» s’exclame-t-elle.
BON AMI AVEC MAURICE RICHARD
Élise Béliveau a beaucoup discuté avec l’auteur Jacques Savoie durant l’écriture de Béli
veau. Elle décrit cette collaboration comme une «belle expérience».
Quant au début de relation houleuse entre Jean Béliveau et Maurice Richard dépeinte dans le deuxième épisode du feuilleton, elle signale que les choses sont éventuellement rentrées dans l’ordre. «C’était normal pour Maurice de ressentir une certaine frustration quand Jean est arrivé à Montréal avec son gros contrat de cinq ans. Mais ça s’est replacé et Jean et Maurice ont toujours été de bons amis. Le froid entre les deux n’a pas duré longtemps», précise-telle en souriant.