PORTRAIT D’UN ATHLÈTE ALLYSON GILLARD UNE AFFAIRE DE FAMILLE!
Si Allyson Gillard se passionne aujourd’hui pour le cyclisme sur route, ce n’est pas le fruit du hasard! En effet, la jeune cycliste est tombée tôt dans la marmite puisque ses parents ont tous deux pris part à des compétitions dans cette discipline lorsqu’ils étaient jeunes. Il va sans dire que même ses deux soeurs ont eu un coup de coeur pour ce sport!
Qu’as-tu appris en pratiquant le cyclisme sur route?
Avec la pratique de mon sport, j’ai appris à me dépasser et à persévérer lorsque se présentent des situations difficiles. J’ai aussi appris à forger mon caractère afin d’accepter les défaites et en ressortir plus forte. Je sais maintenant que le travail acharné peut m’amener à atteindre mes objectifs, même ceux qui peuvent sembler inatteignables aux yeux des autres.
Quelles sont les aptitudes requises pour pratiquer ta discipline?
Il faut être fort mentalement! Je dis souvent que le cyclisme sur route est un sport crève-coeur. En effet, ce n’est malheureusement pas toujours le meilleur qui gagne mais plutôt celui qui a le mieux joué ses cartes durant la course. Lors d’une course de vélo, il faut non seulement être très en forme physiquement, mais il faut aussi être en mesure de s’adapter aux stratégies de ses adversaires.
Quel est le plus grand défi auquel tu as été confrontée au niveau sportif?
Suite à ma participation aux Championnats du monde en 2012, j’ai subi un surentraînement. Puisque mon premier réflexe face à la baisse de mon niveau de performance était de redoubler d’ardeur à l’entraînement, cela a fait en sorte qu’il a été difficile de déceler ce problème. Cela m’a pris trois ans avant de retrouver mon plein potentiel, et non pas sans peine! Plusieurs personnes ont cessé de croire en moi et j’ai dû me battre afin de prouver que j’étais capable de remonter la pente!
Que représente le sport pour toi?
En plus de me permettre de me dépasser, de prendre l’air et de me défouler, le sport me permet de simplement reconnecter avec moi-même et de faire le vide. Quand ça ne va pas, l’activité physique est mon meilleur remède!
Pourquoi as-tu choisi d’étudier en psychologie?
Je tenais à travailler dans l’univers du sport après ma retraite sportive. Du coup, la psychologie sportive est donc un choix de carrière qui me permettra de rester impliquée dans le sport tout en venant en aide aux autres.
As-tu toujours voulu étudier dans ce domaine?
J’avoue que lors de mon choix de carrière, j’ai eu à faire face à un beau problème : plusieurs domaines m’intéressaient! J’ai songé à étudier le droit international car j’aime beaucoup voyager, mais aussi parce que j’ai un petit côté argumentateur très développé. Les domaines de l’enseignement, du marketing et des communications m’intéressaient aussi.
Quels sont tes objectifs professionnels?
J’aimerais accompagner l’équipe olympique canadienne en tant que psychologue sportif lors des Jeux olympiques. J’aimerais également enseigner la psychologie sportive au niveau collégial ou universitaire puisque ce cours n’est pas offert actuellement à Québec.
As-tu un truc pour arriver à concilier les études et le sport?
Il ne faut jamais prendre de retard! Chaque semaine, je fais un horaire de tout ce que j’ai à faire pour l’école que je combine à mes horaires d’entraînements qui, eux, sont fixes. J’aime que mon emploi du temps soit structuré!
As-tu le temps de t’impliquer dans ta communauté?
Je suis entraîneuse au sein du programme Sport-études à Québec, ce qui me permet d’aider les membres de la relève à atteindre leurs objectifs. J’en profite pour leur transmettre ma passion et mon expérience, tant au niveau sportif que scolaire.