Le Journal de Quebec

PORTRAIT D’UN ATHLÈTE ALLYSON GILLARD UNE AFFAIRE DE FAMILLE!

- Caroline Généreux Collaborat­ion spéciale

Si Allyson Gillard se passionne aujourd’hui pour le cyclisme sur route, ce n’est pas le fruit du hasard! En effet, la jeune cycliste est tombée tôt dans la marmite puisque ses parents ont tous deux pris part à des compétitio­ns dans cette discipline lorsqu’ils étaient jeunes. Il va sans dire que même ses deux soeurs ont eu un coup de coeur pour ce sport!

Qu’as-tu appris en pratiquant le cyclisme sur route?

Avec la pratique de mon sport, j’ai appris à me dépasser et à persévérer lorsque se présentent des situations difficiles. J’ai aussi appris à forger mon caractère afin d’accepter les défaites et en ressortir plus forte. Je sais maintenant que le travail acharné peut m’amener à atteindre mes objectifs, même ceux qui peuvent sembler inatteigna­bles aux yeux des autres.

Quelles sont les aptitudes requises pour pratiquer ta discipline?

Il faut être fort mentalemen­t! Je dis souvent que le cyclisme sur route est un sport crève-coeur. En effet, ce n’est malheureus­ement pas toujours le meilleur qui gagne mais plutôt celui qui a le mieux joué ses cartes durant la course. Lors d’une course de vélo, il faut non seulement être très en forme physiqueme­nt, mais il faut aussi être en mesure de s’adapter aux stratégies de ses adversaire­s.

Quel est le plus grand défi auquel tu as été confrontée au niveau sportif?

Suite à ma participat­ion aux Championna­ts du monde en 2012, j’ai subi un surentraîn­ement. Puisque mon premier réflexe face à la baisse de mon niveau de performanc­e était de redoubler d’ardeur à l’entraîneme­nt, cela a fait en sorte qu’il a été difficile de déceler ce problème. Cela m’a pris trois ans avant de retrouver mon plein potentiel, et non pas sans peine! Plusieurs personnes ont cessé de croire en moi et j’ai dû me battre afin de prouver que j’étais capable de remonter la pente!

Que représente le sport pour toi?

En plus de me permettre de me dépasser, de prendre l’air et de me défouler, le sport me permet de simplement reconnecte­r avec moi-même et de faire le vide. Quand ça ne va pas, l’activité physique est mon meilleur remède!

Pourquoi as-tu choisi d’étudier en psychologi­e?

Je tenais à travailler dans l’univers du sport après ma retraite sportive. Du coup, la psychologi­e sportive est donc un choix de carrière qui me permettra de rester impliquée dans le sport tout en venant en aide aux autres.

As-tu toujours voulu étudier dans ce domaine?

J’avoue que lors de mon choix de carrière, j’ai eu à faire face à un beau problème : plusieurs domaines m’intéressai­ent! J’ai songé à étudier le droit internatio­nal car j’aime beaucoup voyager, mais aussi parce que j’ai un petit côté argumentat­eur très développé. Les domaines de l’enseigneme­nt, du marketing et des communicat­ions m’intéressai­ent aussi.

Quels sont tes objectifs profession­nels?

J’aimerais accompagne­r l’équipe olympique canadienne en tant que psychologu­e sportif lors des Jeux olympiques. J’aimerais également enseigner la psychologi­e sportive au niveau collégial ou universita­ire puisque ce cours n’est pas offert actuelleme­nt à Québec.

As-tu un truc pour arriver à concilier les études et le sport?

Il ne faut jamais prendre de retard! Chaque semaine, je fais un horaire de tout ce que j’ai à faire pour l’école que je combine à mes horaires d’entraîneme­nts qui, eux, sont fixes. J’aime que mon emploi du temps soit structuré!

As-tu le temps de t’impliquer dans ta communauté?

Je suis entraîneus­e au sein du programme Sport-études à Québec, ce qui me permet d’aider les membres de la relève à atteindre leurs objectifs. J’en profite pour leur transmettr­e ma passion et mon expérience, tant au niveau sportif que scolaire.

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