Le Journal de Quebec

Des Débuts timides

- JONATHAN BERNIER

Le moins que l’on puisse dire, c’est que Dwight King connaît des débuts timides avec le Canadien. En six rencontres, depuis que Marc Bergevin a fait son acquisitio­n à la date limite des transactio­ns, King n’a toujours pas récolté de points.

«Certains joueurs prennent plus de temps à s’ajuster à leur nouvelle équipe, a soutenu Claude Julien, mardi matin. Ça fait des années qu’il joue avec les Kings de Los Angeles. Il était habitué à un certain style de jeu.»

Il va sans dire qu’avec ses 6 pi 4 po et 229 lb, plusieurs s’attendaien­t à ce que King fasse trembler les baies vitrées. Apparemmen­t, il faudra en faire son deuil.

«Ce n’est pas un gars qui est extrêmemen­t physique. C’est un gars qui utilise sa grandeur et sa grosseur pour protéger la rondelle, a tenu à préciser Julien. Il joue de façon très intelligen­te. Il ne se met jamais dans le trouble. Peu à peu, il trouve sa place.»

UN JOUEUR DE QUATRIÈME TRIO ?

Cette place se trouve-t-elle sur le quatrième trio, là où il joue depuis la visite du Tricolore à Edmonton?

«Il peut jouer n’importe où dans la formation. C’est ce qu’il faisait à Los Angeles. Il nous donne beaucoup de flexibilit­é. Il s’adapte bien à tous les trios. Présenteme­nt, il nous donne de bonnes présences sur le quatrième trio, mais je n’hésiterai pas à le monter.»

En tout cas, le principal intéressé semble s’y plaire.

«Avec Steven (Steve Ott) et Mitchy (Torrey Mitchell), on peut connaître du succès. C’est toujours plaisant de jouer en compagnie de joueurs avec qui tu sais ce que tu dois faire pour être efficace et aider l’équipe», a déclaré King.

Newspapers in French

Newspapers from Canada