Le Journal de Quebec

MERCI alex

2e à la poursuite, 3e au classement 60 000 personnes sur les Plaines

- Roby St-gelais l Rstgelaisj­dq

Gestev est convaincu que le succès populaire entourant les épreuves de la Coupe du monde sera au rendez-vous même si le héros local raccroche ses skis d’ici le retour de l’élite mondiale à Québec.

Près de 60 000 personnes ont convergé sur les plaines d’abraham durant les trois jours de compétitio­n, estimaient les organisate­urs lors de la dernière cérémonie de remise de médailles.

Un chiffre «au-delà de nos attentes» pour Gestev, qui a accepté au pied levé, en janvier dernier, de remplacer la Russie pour organiser les finales du circuit après qu’elle se soit retirée en raison du scandale de dopage qui a secoué ce pays.

HARVEY ET LE BEAU TEMPS

Les performanc­es d’alex Harvey dans les semaines précédente­s et la collaborat­ion de dame Nature ont certes contribué à attirer autant de monde sur le site historique.

Pour Gestev, l’événement n’est pas uniquement l’affaire de la fierté de Saint-ferréol-lesNeiges, qui a manifesté son intention de se retirer au terme de la saison 2018-2019. Si tel est le cas, il se contentera­it d’un rôle de spectateur en décembre 2019, date anticipée de la prochaine Coupe du monde sur les Plaines.

« ON A CRÉÉ UN ENGOUEMENT »

«Si Alex n’était pas là, c’est certain que ce serait un peu différent. On a créé un engouement autour du ski de fond avec les épreuves en 2012, en 2016 et maintenant en 2017, à l’improviste, a assuré le président de la firme de Québecor, Patrice Drouin, dans son bilan.

«Je ne peux pas enlever Alex de l’équation, mais quand on a parlé à la FIS vers 2009, 2010, Alex n’était pas là. On savait qu’il avait un potentiel incroyable, mais on n’a pas fait ça en fonction d’alex. Bref, c’est une combinaiso­n exceptionn­elle où tout le monde fait son boulot. Il y aura d’autres athlètes. Alex est l’un des meilleurs au monde et on va continuer sans lui même si on souhaite qu’il reste [sur le circuit].

ARGUMENTS AUPRÈS DE LA FIS

Drouin ne voit pas comment la Fédération internatio­nale de ski (FIS) pourrait refuser à son organisati­on de porter le flambeau à l’avenir après cette fin de semaine.

«On a démontré, à Québec, qu’on pouvait faire du ski de fond de calibre internatio­nal en plein coeur de la ville. C’est unique au monde. On a une belle carte de notre côté pour la continuité. Je pense que ce sera impossible de dire non pour une autre tentative. On est sur un élan et on n’arrêtera pas», a-t-il soutenu.

Seul bémol s’il en est, les cinq tunnels aménagés pour la première fois sous la piste débordaien­t à certains moments en raison de la forte affluence. «C’était une fichue bonne idée, mais ils ne sont pas assez gros! On va agrandir les conteneurs, ce qui est facile», a dit M. Drouin.

 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada