Du bull riding à Québec
Le Centre Vidéotron vibrera au rythme des meilleurs monteurs de taureaux en juin
Une dizaine des meilleurs monteurs de taureaux de la planète feront escale au Centre Vidéotron, les 2 et 3 juin, pour une épreuve de bull riding qui réunira 35 compétiteurs. Ce sera l’homme contre la bête!
La première présentation de cet événement à Québec lancera les activités 2017 du circuit canadien Monster Energy Tour de la Professionnal Bull Riders (PBR).
«C’est la Ligue nationale du bull riding! » a lancé Dominic Roy, qui se charge de protéger les cowboys des actions imprévisibles de l’animal en tant que bullfighter.
Gestev a convaincu la PBR que la Vieille Capitale représentait un marché de choix pour ce sport extrême. Une visite à New York de son président Patrice Drouin pour assis- ter à une compétition au Madison Square Garden, en janvier dernier, a confirmé son désir d’aller de l’avant avec ce projet.
«C’est un sport que l’on regardait depuis longtemps et il y a eu une connexion spéciale qui s’est faite via AEG (partenaire dans la gestion du CV) et on s’est dit que c’était notre occasion d’aller de l’avant, a expliqué le promoteur qui avait troqué la tuque pour le chapeau de cowboy au lendemain de la conclusion de la Coupe du monde de ski de fond.
«Ça va être vraiment le fun. C’est un divertissement au plus haut niveau. J’ai vécu une expérience extraordinaire et c’est ce qu’on veut faire vivre aux gens. Puis, je veux faire rayonner cette culture à Québec.»
DE PLUS EN PLUS POPULAIRE
Américains, Brésiliens, Mexicains, Australiens, et, bien sûr, Canadiens figurent parmi les cavaliers les plus téméraires de ces concours. En plus de faire partie du circuit canadien, Québec sera l’une des cinq étapes majeures au calendrier de la PBR, ce qui permettra la venue de quelques-uns des meilleurs monteurs — et des meilleurs taureaux. Les quatre autres ont lieu aux États-unis.
«Le magazine Forbes a mentionné qu’il s’agissait du sport qui connaît la croissance la plus rapide en Amérique», a souligné le grand patron de la PBR, Sean Gleason, présent à la conférence de presse dévoilant les grandes lignes de l’événement.
AU GOÛT DES QUÉBÉCOIS
Pour Gestev, il ne fait aucun doute que cette compétition a sa place dans l’offre du divertissement déjà abondante à Québec. L’amphithéâtre pourra accueillir onze mille spectateurs.
«On a déjà [au Québec] un grand succès dans le milieu country avec le Festival de Saint-tite et il y a d’autres petits festivals qui germent un peu partout qui sont très populaires. Les gens en sont friands», a dit Drouin, persuadé de faire salle comble pour les deux soirs.