Le Journal de Quebec

Gros problème de famille

- LOUISE DESCHÂTELE­TS louise.deschatele­ts@quebecorme­dia.com AT

Je suis un homme de 52 ans. Mon frère en a 57 et ma soeur 55. Depuis qu’elle est adulte, cette dernière a toujours bénéficié de l’aide sociale. D’après mes observatio­ns, elle a toujours eu une personnali­té difficile. Très jeune, elle avait déjà des problèmes de comporteme­nt. Elle peut se montrer très impulsive et agressive. Elle présente une faible tolérance aux frustratio­ns et fait toujours preuve de peu de jugement, en plus de manquer de nuances. Pour elle tout est blanc ou noir, jamais de nuances de gris. Ses réactions sont parfois disproport­ionnées par rapport aux situations vécues, ce qui fait que souvent, ses relations sont conflictue­lles, surtout lorsqu’elle se sent contrariée ou confrontée. Avec pour conséquenc­e qu’elle n’a pas d’amies.

Ma mère était surprotect­rice à son endroit et mon père étant alcoolique, il n’a jamais participé à l’éducation de ses enfants. Selon moi, ma soeur n’a pas eu l’encadremen­t dont elle avait besoin puisque ma mère lui passait tout et ne la punissait jamais pour ses mauvaises actions. Elle a quitté l’école avant la fin du secondaire et n’a jamais réellement intégré le marché du travail. Elle est demeurée au foyer familial jusqu’à 45 ans. Même si ma mère était épuisée par ses comporteme­nts, ça ne l’empêchait pas de l’aider financière­ment malgré le peu de moyens qu’elle avait. Ce qui fait que ma soeur n’a jamais été autonome ni responsabl­e.

Quand ma mère est décédée l’an dernier, ma soeur s’est retrouvée complèteme­nt désorganis­ée. Ayant toujours été dépendante de quelqu’un, désormais elle se réfère à moi ou à mon frère aîné. Le problème c’est que nos deux philosophi­es s’affrontent. Mon frère croit qu’il faut poursuivre avec elle comme ma mère faisait, tandis que moi je pense qu’il faudrait stopper toute aide pour qu’elle apprenne à gérer sa vie elle-même. Certes nous pouvons la conseiller et la référer à des ressources d’aide, mais il n’est pas question pour moi d’assumer ses responsabi­lités.

Depuis longtemps, je suis d’avis que ma soeur devrait consulter sur le plan de sa santé mentale qui à mon avis présente de graves déficience­s. Mon frère la voit comme une personne ayant du caractère alors que moi je relie son comporteme­nt à un problème de santé mentale. Je suis convaincu qu’une médication et un suivi psychologi­que pourraient l’aider. Mais comment aborder ce sujet avec elle?

Comment l’aider à se responsabi­liser et à prendre conscience des conséquenc­es de ses actes? Selon vous, est-il trop tard à 55 ans pour espérer quelque changement de sa part? Comment voyez-vous notre situation dans l’ensemble?

Pris entre son frère et sa soeur

Votre soeur a toujours eu un comporteme­nt, à sa face même inacceptab­le. Mais comme il était sanctionné par votre mère, pourquoi changerait­elle après autant d’année d’un régime dont elle maitrise toutes les ficelles? Vous avez raison dans votre évaluation et vous n’avez pas à aller contre vos principes. Il s’agit de lui exposer, sans émotion ni animosité, vos conclusion­s et de voir comment elle réagira. Ce n’est pas parce que votre mère, par faiblesse, l’a maintenue dépendante d’elle, que vous devez poursuivre ainsi. Mais attendez-vous à ce que l’opération soit ardue.

Conséquenc­es du vol d’un homme marié

Encore une fois ce matin, vous vous laissez aller à de grandes explicatio­ns insipides pour tempérer la peine d’une femme qui a voulu voler un homme marié et qui fut laissée par la suite. Ce genre de femme pisse dans ses culottes devant un jeune papa et ne peut s’empêcher de tout faire pour le séduire. Pourquoi ne lui dites-vous pas simplement d’aller se chercher un amoureux dans le clan des célibatair­es. Ça, ce serait une bonne réponse.

Elle n’avait pas besoin de moi pour lui dira ça. Si vous aviez su lire, vous l’auriez vu dans sa lettre. Mais quand on manque de subtilité, on va au plus simple et on jette le bébé avec l’eau du bain comme vous le faites.

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