Deux réalités
Alors que près des grands centres, les sentiers sont à peu près disparus ou encore en mauvais état, dans certaines régions du Québec, les conditions sont idéales.
«Tout près des grands centres, en basse altitude, il est vrai que les sentiers sont moins beaux qu’ils étaient. Même s’il y a eu une grosse tempête, sur plusieurs portions, la neige a fondu et la glace est réapparue», explique Mario Gagnon, le responsable de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec pour la région Portneuf-québec-charlevoix.
«Toutefois, aussitôt que les gens montent vers le nord ou dans les montagnes, la situation change radicalement. Les conditions de sentiers sont idéales. En plus, avec la belle température que l’on annonce pour les prochains jours, c’est l’heure de faire ses plus belles randonnées de la saison», ajoute-t-il.
Selon le spécialiste, si dame Nature ne va pas trop vite, plusieurs sentiers seront disponibles pour encore une bonne période.
UN EXEMPLE
Dans le Bas-saint-laurent et la Gaspésie, à titre d’exemple, les sentiers sont encore prêts à accueillir les motoneigistes qui voudraient toujours circuler.
«Présentement, nous sommes encore en plein hiver avec beaucoup de neige et des sentiers qui sont ouverts sans problèmes, lance Denis Lavoie de Motoneiges.ca. Je crois que nous sommes dans la plus belle période parce qu’il n’y a pas de grands froids, ce qui permet d’être beaucoup plus confortable en randonnée. Encore hier, nous avons produit des images vidéo dans un décor hivernal assez spectaculaire.»
La même situation prévaut pour les montagnes de Charlevoix ou encore les Monts-valin, où la saison débute le plus tôt et se termine le plus tard. Dans les Laurentides, dans le haut de Lanaudière ou encore en Mauricie, il y a toujours des sentiers ouverts.
«Comme la terre n’est pas gelée, lorsque la chaleur va s’installer, les sentiers vont rapidement se détériorer, ajoute M. Gagnon. Il n’y a pas que les effets sur la neige qui sont importants. Plusieurs sentiers traversent des ruisseaux et des fondrières qui de- viennent impraticables très rapidement. Il faut donc que les gens conduisent prudemment en se rappelant toujours que les conditions de fin de saison sont très volatiles lorsque la température change.»
C’est donc le temps ou jamais de rouler en sentiers au cours des prochains jours. Comme le disent souvent les plus vieux du milieu: «au printemps, c’est la plus belle saison de motoneige».