L’impact recrute ici
Un partenariat avec L’ARSQ permet d’épauler de jeunes talents de la région de Québec
L’association régionale de soccer de Québec (ARSQ) est la plus imposante au Québec. Pourtant, elle est sous-représentée au sein de l’académie de l’impact, à Montréal. Cette situation devrait être corrigée avec l’annonce d’un partenariat entre les deux entités pour dépister et développer de jeunes talents.
Les deux partenaires ont paraphé le contrat qui fera en sorte que les jeunes joueurs de 12 à 16 ans les plus prometteurs de la grande région de Québec se retrouvent dans le giron de l’impact, sous la supervision de L’ARSQ.
«C’est un grand jour pour le soccer à Québec», a fièrement claironné Helder Duarte, directeur technique de l’association.
«C’est une belle entente qui va permettre à nos joueurs d’être vus beaucoup plus souvent que par les années passées. Ça va aussi leur permettre de rêver un peu, de voir que l’impact n’est pas si loin que ça», a-t-il ajouté.
UN DÉSÉQUILIBRE
Avec 28 000 joueurs à son actif, L’ARS Québec est la plus importante organisation de la province. Pourtant, rares sont les joueurs qui percent jusqu’à se retrouver sous le bras de l’académie, encore moins avec l’impact. Anthony JacksonHamel est l’unique représentant de Québec avec le club professionnel de la MLS.
«Le constat, c’est qu’on n’avait pas assez de talents locaux, par rapport à ce que pouvait nous offrir L’ARSQ. Il y avait un déséquilibre entre le potentiel et le nombre de joueurs à l’académie qui posait problème», a résumé Philippe Eullaffroy, directeur de l’académie.
«L’académie se doit d’être un leader dans le développement des joueurs au Québec. C’est naturel d’aller vers l’une des régions les plus grosses du Québec», a-t-il continué.
ÉVITER DE S’EXPATRIER
Ainsi, les joueurs de Québec et des environs ne seront plus forcés de s’établir à Montréal en jeune âge.
«Pour un joueur qui n’est pas prêt à s’en aller pour des raisons familiales, il saura qu’on va faire le suivi, que l’académie va venir le voir et qu’il ira peut-être de temps en temps à Montréal. Quand il sera prêt, si ça l’intéresse, il pourra toujours aller là-bas», a expliqué Helder Duarte.