La Beauce perd un grand bâtisseur
Une figure marquante du football beauceron a rendu l’âme au cours des derniers jours.
Fondateur des Condors de Beauce-Appalaches et premier entraîneurchef de l’équipe en 1973, Benoît Gravel est décédé d’un cancer. Enseignant en éducation physique au Séminaire de Saint-georges et au cégep par la suite, Gravel a dirigé les Condors de 1973 à 1984 et remporté le Bol d’or en 1979 et 1980. Il est demeuré associé au programme comme adjoint pendant plusieurs années.
«Benoît a été un mentor pour moi, a exprimé l’entraîneur-chef du Rouge et Or de l’université Laval Glen Constantin qui a porté les couleurs des Condors de 1983 à 1985. Une partie l ui revient dans l’opportunité que j’ai dans le coaching. Il m’a vraiment aidé et conseillé sur plusieurs aspects. J’ai beaucoup, beaucoup de respect et de gratitude.»
INFLUENCE
«Benoît a marqué le football en Beauce et dans l’est-du-québec, poursuit Constantin. Il a aidé et influencé plusieurs étudiants-athlètes. À cet âge, tu as besoin de quelqu’un pour te guider. C’était une force tranquille qui ne cherchait pas la confrontation. Il avait le don de se connecter avec les jeunes de toutes les générations. Comme directeur des sports, il a aussi été beaucoup impliqué dans le hockey.»
Le premier entraîneur des Condors est demeuré en contact avec Constantin au fil des ans. «Il voulait mon bien et celui du Rouge et Or, a-t-il souligné. Il y a cinq ans, il a débarqué à mon bureau avec son livre de jeux des unités spéciales. Il voulait aider. Il m’a aussi aidé dans le recrutement d’antony Auclair et de Dominic Lévesque (deux Beaucerons).»
Pendant ses trois années avec les Condors, Constantin a connu Bernard, le fils de coach Gravel. Après une saison avec les Gee Gees d’ottawa, le demi défensif et botteur a évolué pour le Rouge et Or de 1995 à 1998 où Constantin occupait le poste de coordonnateur défensif à ses trois dernières saisons.
«J’ai tenté de redonner à Bernard ce que son père m’avait donné, a indiqué Constantin. Parce que je l’ai connu très jeune, Bernard était quasiment mon petit frère.»