Le Journal de Quebec

Fini le sans rendez-vous à la Haute-ville de Québec

Il est limité aux patients inscrits au CLSC de l’endroit

- JOHANNE ROY

Depuis le début mars, le CLSC Haute-ville restreint les consultati­ons sans rendez-vous aux seuls patients inscrits, ce qui prive plusieurs résidants du secteur de ces services de proximité.

Cette Unité de médecine familiale (UMF), qui compte 15 médecins, était la seule à la Haute-ville à offrir du sans rendez-vous aux personnes n’ayant pas de médecin de famille ou ne pouvant voir celui-ci rapidement.

«La décision des médecins suit les orientatio­ns ministérie­lles visant à inscrire un plus grand nombre de patients. Pour ce faire, il a fallu dégager du temps de médecin en mettant fin aux consultati­ons pour les patients non inscrits», affirme le directeur de l’enseigneme­nt et des affaires universita­ires au CIUSSS de la Capitale-nationale, Martin Lafleur.

Ce dernier n’a pas été en mesure de préciser le volume de consultati­ons sans rendez-vous qui est ainsi supprimé à L’UMF Haute-ville.

«La clinique-réseau la plus proche, Proactive Santé dans le quartier Saint-Roch, est située à cinq minutes en auto- mobile ou à 15 minutes en autobus. Il y a deux urgences à proximité, à l’hôpital du Saint-sacrement et au Jeffery Hale», signale M. Lafleur.

RÉSIDANTS À MOBILITÉ RÉDUITE

Plusieurs résidants de la Haute-ville, dont des personnes âgées, n’ont pas de véhicule. Selon la porte-parole du CIUSSS, Annie Ouellet, «quand on fait le choix de ne pas avoir de voiture, le taxi est de mise. Pour les personnes à mobilité réduite, ça prend le soutien de proches».

M. Lafleur dit souhaiter que les médecins de L’UMF Haute-ville prennent en charge 1000 nouveaux patients d’ici la fin de 2017. Les résidants du secteur seront privilégié­s «autant que faire se peut», assure-t-il.

CRITÈRE DE PROXIMITÉ

«Au guichet régional d’accès pour un médecin de famille, l’un des critères dont on tient compte est la proximité. De plus, une infirmière clinicienn­e va continuer à offrir des services dans son champ de compétence à tous les patients, inscrits ou non. Au besoin, elle pourra réorienter les personnes», précise M. Lafleur.

Depuis l’automne 2016, le CLSC HauteVille n’offre plus de service de prélèvemen­ts.

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