Ils prennent 37 engagements pour ouvrir leur bar
La police de Québec craignait des débordements au TRH-BAR comme ceux survenus à Montréal
Les propriétaires d’un nouveau bar où il est permis de faire du skateboard et de boire un verre ont eu à signer pas moins de 37 engagements pour obtenir leur permis d’alcool, car la police de Québec s’opposait à l’ouverture.
Il y a finalement eu entente à l’amiable entre les investisseurs du TRH-BAR Québec et la Régie de l’alcool, des courses et des jeux (RACJ). Moyennant 37 engagements, le bar à thématique skaters a ouvert ses portes pour la première fois, hier soir.
Le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) s’était opposé initialement au permis d’alcool en se basant sur l’expérience du TRH-BAR de Montréal. La police s’est toutefois désistée quand les associés se sont engagés à respecter les lois.
«On a juste signé un document qui dit qu’on va respecter les règlements, les mêmes que tous les autres établissements. Ils nous ont fait un rappel des lois, mais on nous a rien demandé de plus, ou de moins», dit José Valina, du TRH-BAR.
SURVEILLANCE
Un autre des copropriétaires, Joey Bossé, se doute que la police risque de surveiller le bar.
«Ça nous dérange pas. On va travailler avec eux et on sait qu’on va rouler ça droit», dit-il.
Frédéric Vitu et José Valina, à la fois propriétaires des bars de Montréal et de Québec, admettent avoir eu quelques amendes à Montréal, de même qu’une suspension de leur permis d’alcool pour quatre jours en 2016, entre autres parce que le bar dépassait sa capacité et que des clients consommaient de l’alcool à l’extérieur de l’établissement.
Ils pensent néanmoins que leur situation n’a rien d’exceptionnel et croient être victimes de certains stéréotypes liés au monde du skate.
CONTRÔLÉ
Les propriétaires assurent que le bar de Québec aura la sécurité adéquate et que les lois seront respectées.
Ils préviennent de ne pas juger à partir de photos. Il peut effectivement arriver qu’on monte sur le bar pour laisser tomber de l’alcool dans la bouche d’un client.
«On compte à peu près une once, et c’est de l’alcool à 12 %», dit le copropriétaire Frédéric Vitu, en soulignant que la quantité n’est pas dangereuse.
José Valina précise pour sa part qu’un agent de sécurité sera affecté à l’extérieur de l’établissement, pour éviter les débordements.