Nouvelle enquête sur le commerce de détail
AGENCE QMI | L’enquête de rémunération globale dans le commerce de détail 2017 remet en perspective les conditions de travail offertes aux salariés de ce secteur d’activité. On y apprend que celles-ci sont comparables à celles d’autres champs d’activités.
Dévoilée en marge de l’événement Hop! le Sommet du commerce de détail, présenté par le Conseil québécois du commerce de détail (CQCD), l’enquête indique que les trois quarts des entreprises offrent un régime d’assurance collective à leurs employés. En ce qui a trait aux vacances, une quatrième semaine est allouée aux salariés par 65 % des entreprises, ce chiffre tombant à 40 % dans le cas d’une cinquième semaine.
Les entreprises ajoutent par ailleurs de deux à trois jours supplémentaires en congés divers payés (fériés, mobiles, maladie) aux huit journées obligatoires prévues dans la Loi sur les normes du travail.
Quinze emplois repères ont été considérés dans le cadre de cet exercice, dont caissier, vendeur, étalagiste, gérant et manutentionnaire.
CONDITIONS
L’enquête stipule également qu’une semaine normale de travail est de 40 heures dans l’industrie du commerce de détail et que 56 % du personnel de supervision a accès à la rémunération variable, soit à des commissions et à des bonis en fonction de la performance de leurs équipes. Le personnel sur le plancher touche des commissions et des bonis dans 39 % des cas seulement.
Par contre, 97 % des entreprises proposent un programme d’escompte à leurs employés. À Détail Québec, on croit qu’une telle Enquête «permettra aux détaillants de connaître l’état du marché, de structurer leur offre de rémunération globale et d’offrir une rémunération compétitive», précise-t-on dans un communiqué.
«On a souvent l’impression que les conditions de travail dans le secteur du commerce de détail sont inférieures à celles des autres secteurs. Cependant, cette Enquête permet de constater que le commerce de détail est compétitif et comparable aux autres secteurs d’activité», a indiqué Patricia Lapierre, directrice générale de Détail Québec.
L’enquête a été réalisée pour le compte de Détail Québec en collaboration avec Pci-perrault Conseil.