Reprise des négociations en vue pour des ambulanciers en région
Sans convention collective depuis deux ans, des ambulanciers en grève pourraient revenir à la table de négociation, certains employeurs s’étant finalement entendus avec Québec, hier, sur le financement des services.
En avril, le ministre de la Santé Gaétan Barrette a confié aux entreprises ambulancières la responsabilité de négocier les conditions de travail de leurs employés, une tâche autrefois assurée par le Ministère.
Comme le gouvernement n’avait toujours pas conclu d’entente de service avec ces entreprises privées, elles disaient ne pouvoir négocier les conventions de leurs employés, échues depuis deux ans. C’est ce qui a déclenché le mouvement de grève partout en province en février dernier.
ENTENTE
Or, une coalition représentant de nombreux employeurs en région est arrivée à une entente avec Québec hier. D’autres entreprises rassemblées sous la Corporation des services d’ambulance du Québec contestent toujours la première mouture du contrat présenté par Barrette en décembre.
Cette annonce est de bon augure pour le président de la Fédération des employés du préhospitalier du Québec, qui représente près de la moitié des quelque 5200 ambulanciers du Québec.
«Comme l’entente semble répondre à nos critères, nous sommes ouverts à retourner à la table de négociation et à demander à nos membres de ralentir leurs moyens de pression», a dit Daniel Chouinard au Journal hier soir.
Ces moyens de pression concernent surtout les tâches administratives. Les ambulanciers continuent d’assurer les services essentiels à la population.
Le nouveau contrat de service devrait entrer en vigueur le 1er avril 2017.
Le Journal n’a pu joindre, hier, la FSSS-CSN, le syndicat qui représente l’autre partie des ambulanciers au Québec.