La lumière au bout du tunnel
BATHURST | À sa quatrième et dernière saison dans l’uniforme du Titan, Christophe Boivin a finalement aperçu la lumière au bout d’un long tunnel!
«À mes trois premières saisons à Bathurst, nous n’avions pas les éléments (joueurs) nécessaires pour gagner. Nous formions une équipe de bas de classement. C’était difficile», s’est remémoré l’attaquant de 20 ans.
«On avait constaté un changement de mentalité à l’arrivée de Mario (Pouliot, l’entraîneur en chef). Cette année, le déclic s’est produit après la période de transactions et nous avons grimpé jusqu’au sixième rang du classement général.
«Les Malatesta, Holwell et Dumont ont ajouté de la profondeur (à la défensive) à notre équipe et (contrairement aux saisons passées), l’attaque ne repose plus seulement sur un seul trio. Suffit de regarder combien de joueurs (8) ont récolté plus de 40 points au sein du club.
«Je suis excité à l’idée d’amorcer les séries éliminatoires. Ce sont les moments les plus exaltants de la saison», s’enflamme le gradé du Blizzard du SSF qui ne compte que neuf parties d’expérience en ronde éliminatoire.
MEILEURE CAMPAGNE
Aux côtés d’antoine Morand et Vladimir Kuznetsov, le natif de Québec vient de savourer sa campagne la plus productive avec 43 buts et 47 mentions d’aide.
Cette production bonifiée depuis deux ans est liée à sa présence plus accrue dans la zone payante, selon son entraîneur Mario Pouliot. Ce dernier louange également l’éthique de travail de celui qui a enfilé l’uniforme du Titan pendant 225 matchs de la saison régulière.
«C’est un délice quotidien de diriger Christophe Boivin. C’est notre Patrick Kane. Il est à fond à chacune de ses présences. Un bel exemple pour nos plus jeunes joueurs, et je vais le citer en exemple pour les prochains joueurs du Titan», affirme Mario Pouliot.